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Ω pathinini
Modérateur
Jardinier(e) professionnel(le)
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samedi 16 novembre 2013 à 17:33
je ne détiens pas de cahiers de culture,par contre j'ai un cahier de l'école primaire de mon arrière-grand-père année scolaire 1897-1898 du cours moyen,il avait 10 ans.
on peut y lire de la morale:
la patrie:aimons notre france
tous les hommes s'attachent profondément à leur pays,même s'il est triste et pauvre.le nôtre est beau,riche,nous devons l'aimer.soyons en fier,mais travaillons sans relâche à accroître sa prospérité matérielle et morale.
problème:un ouvrier fume pour 3f25 de tabac par mois.Ce défaut lui occasionne chaque année pour 4f75 de menus frais:pipes,blagues,allumettes,etc...Quelle dépense nuisible fait-il ainsi pendant 24 ans?
essayez de faire le problème maintenant à un enfant de 10 ans!
pascal
Réponse ci-dessus posté le lundi 13 août 2012 : 21:58
Bonjour
J'ai numérisé les pages de ce cahier dans mon album photo,pour vous en faire profiter.
PascalÉdité 2 fois - Dernière édition: 16/11/2013 à 17:34 Par pathinini.
CE N'EST PAS CE QUE TU RÉCOLTES, MAIS CE QUE TU SÈMES QUI DIT QUEL GENRE DE VIE TU AS VÉCUE 
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ACACIA
Habitué(e) du jardin
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samedi 16 novembre 2013 à 20:09
Bonsoir Pascal, assez extraordinaire d'avoir retrouvé ce cahier.
Il est bien vrai que nous avions les leçons de morale, je les ai connues !
Ces leçons, mine de rien étaient très formatrices et manquent cruellement à nos enfants....
Quant aux problèmes, j'ai souvenir (cuisant...) des bassins qui fuient ou des trains qui se croisent....
A croire que c'était fait exprès !!!!
Franchement, je n'ai jamais eu à me plaindre, dans ma vie professionnelle ou autre, des "petites claques" que nous prodiguaient les instituteurs de l'époque.
Mais hélas, pour rester dans le sujet, pas de cahier de jardinage de mes Grands-Mères.
Il me faut fouiller les archives de ma belle famille agriculteurs.
Et le travail est colossal, les paysans sont conservateurs !!!!
Vivre simplement pour que simplement d'autres puissent vivre.
www.grives.net
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jardin
Grand(e) jardinier(e)
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dimanche 17 novembre 2013 à 08:57
En 24 ans il dépense : 114f00
Réponse ci-dessus posté le dimanche 17 novembre 2013 : 08:56
erreur c'est 1050f00
68 ans, Jardinier depuis + de 49 ans, Maubeuge 59 Nord
""Dans une prochaine vie j'irai vivre en théorie.............car là tout est toujours parfait""Le savoir n'a de valeur que s'il est partagé.
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Chtismis
Maître webjardinautes
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dimanche 17 novembre 2013 à 09:25
Bonjour c'est spendite Pascal d'avoir retrouver ces cahiers moi c'est plutôt de bouche à oreilles que j'ai reçu ces conseils "de mes parents ayant perdu mes grands parents très vite".
Mon père est né en 1906 donc tu sais en ce temps là l'école c'était la vie "usine et champs avec mon grand père qui n'était pas un tendre.......!!!"
Donc c'est plutôt ma mère qui savait écrire et lire.! qui elle est né en 1910 de parents très durs mais c'était un peu la ville "Harnes" donc école.!
Bon Dimanche
JM    
« Tolérance : c'est quand on connaît des cons et qu'on ne dit pas les noms. »
de Pierre Doris
Chaque coup de colère est un coup de vieux, chaque sourire est un coup de jeune. » (Proverbe Chinois)
C’est dans l’adversité que se révèlent les vrais amis. (Cicéron)
La honte n'est pas toujours la conscience du mal que nous faisons, elle est souvent la conscience du mal qu'on nous fait. (Paul Morand)
Nous sommes des Trésors de l'humanité appelés à disparaître.
Mon blog
Info pollinis
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ddd
Habitué(e) du jardin
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dimanche 17 novembre 2013 à 15:02
Juste une petite histoire de jardinier et une saga à écrire.
Un mien grand père maternel était dans les années 1890 écolier à Still, petit village de l’alsace prussienne ou bavaroise.
Il travaillait bien à l’école, il écrivait bien, aussi les frères( ou les s½urs ?) du couvent de saint Odile, le recrutèrent à l’âge de 12 ans comme commis de ferme, il y appris la botanique et le jardinage et comme commis aux écritures à 17 ans ils y appris la loi et la gestion comptable d’une exploitation agricole du XIXème siecle..
En ces temps un peu troublés, allez donc savoir pourquoi, mon grand père préférait la France républicaine à l’Empire germanique, c’est donc tout naturellement qu’il rejoignit son diplôme de jardinier 5 branches (c’est ainsi qu’on appelait le CAP de jardinier à l’époque) en poche les riches propriétés bourgeoises qui toutes possédaient des potagers , des serres, des parcs et des jardins.
Dans ces propriétés et ses parcs qui s’appelaient en France, Japy, Peugeot, Viellard, Amtustz, Schneider, Boussac… (en réalité les 200 familles et au-delà), ils acclimataient, plantaient, sélectionnaient et s’occupaient d’une foultitude d’arbres remarquables, de plantes exotiques, de légumes et de fleurs , inventant toujours et encore de nouveaux systèmes de culture, des méthodes et des équipements. Contribuant sans vraiment le savoir aux pratiquent des jardins d’aujourd’hui. (les cahiers de nos grands mères de ce forum)
Puis ce fut le temps des déchirures, de la guerre, de l’héroïsme ou des lâchetés et le XXème siècle qui s’empressa d’oublier le travail obscur de ces jeunes jardiniers alsaciens.
Rien qu’en Franche-Comté, ils furent plus de 300 alsaciens jardiniers, poilus de 1914. Ceux qui en rechapèrent, devinrent artisans maraichers, fleuristes ou horticulteurs, ils vécurent très correctement à la périphérie des grandes villes vendant leur récolte sur les marcher hebdomadaires de Belfort, Nancy Metz ou Besançon. (mais aussi Paris, Lyon, Marseilles)
Dans les années 60, victimes du modernisme, leurs exploitations furent démembrées pour en faire des ZUP ou des zones industrielles, les meilleurs ceux qui avaient transmis leur savoir à leurs enfants passèrent dans la grande distribution et fournirent les supermarchés.
Au delà des cahiers de grand mère, c’est cette histoire qui reste à raconter.
Le jardin est une école de patience
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