jeudi 7 juin 2012 à 17:21
Là ...il faut que l'on m'explique :"les mauvaises herbes vectrices de maladies..." je n'avais jamais entendu de tels propos!!! Effectivement il y a une concurrence hydrique et trophique (eau et nourriture) mais pour ce qui est des maladies????
Une mauvaise herbe dans nos jardins c'est simplement une plante très bien adaptée...
Chez moi c'est le liseron (impossible à éradiquer en quelques jours),le pourpier,le chiendent (lui assez sensible à la bêche et à la grelinette. pour ce qui est du fumier de cheval je l'utilise aussi beaucoup mais c'est incontestablement un vecteur de mauvaises herbes...
Pour les tomates j'ai la chance de vivre dans le sud et j'ai en plein champs d'excellents rendements sans beaucoup de traitements (BB et purins d'ortie.s et de consoude). Dès qu'apparaitra le mildiou j'utiliserai le Bicarbonate de soude (voir post ancien).
Pour la serre les tomates sont magnifiques mais j'ai de gros problèmes de fructification (les fleurs tombent) en particulier avec la variété andine cornue. Je pense qu'il y a un excès de chaleur
vendredi 8 juin 2012 à 00:18
Bonjour Jean-Paul, Je ne peux hélas donner une quelconque explication sur le fait que certaines mauvaises herbes soient vectrices de maladies. Je tiens cette info et ce conseil de professionnels de la tomate et par défaut je l'applique. Du coup je me suis rendu compte que pas d'herbe, pas de maladie, pas de traitement. Il est vrai que le fumier de cheval parait être l'excellence mais présente l'inconvénient d'importer des herbes inconnues jusqu'alors. En ce qui concerne le problème de fructification des tomates en serre, j'ai exactement le même phénomène chaque année sur le premier bouquet de fleurs, trop chaud, trop sec, peut-être. Mais je pense aussi à deux autres éléments, 1/ les fleurs arrivent trop vite et la plante d'elle même sait qu'elle ne pourra pas porter les fruits donc se débarrasse de ses premières fleurs pour ne pas s'épuiser avant l'heure. 2/ Problème de pollinisation, les premières fleurs arrivent début avril, peu ou pas d'insectes à cette période, ne reste que l'air mais comme la serre est encore souvent fermée... Pas de courant d'air. Je n'ai pas essayé mais les pros installent des ruches de bourdons dans leurs serres. Ce n'est peut-être pas pour rien; mais contentons nous de ce que nous avons, nous ne sommes que des amateurs.
Vivre simplement pour que simplement d'autres puissent vivre. www.grives.net
vendredi 8 juin 2012 à 02:31
Bonsoir, Je me faisais la même réflexion que JPM: les "mauvaises" herbes vectrices de maladies????????? Qu'on m'explique pourquoi. Si on pousse le système: ne pas mélanger les cultures et on arrive à la monoculture. On ne fait pas non plus d'associations de plantes? On s'éloigne sérieusement de la production dite "bio" (L’agriculture biologique est une méthode de production agricole basée sur le respect du vivant et des cycles naturels, qui gère de façon globale la production en favorisant l'agrosystème mais aussi la biodiversité, les activités biologiques des sols et les cycles biologiques) Que penser alors de la permaculture?
Petite précision qui a toute son importance... Ce n'est pas la mauvaise herbe en tant que telle qui est vectrice de maladies !...
C'est le fait que si on laisse des plantes se développer et "étouffer" le pied de tomates deux soucis risquent de se produire ; 1) le pied aura du mal à se développer... 2) l'humidité relative va augmenter et donc apporter un risque de mildiou !
mercredi 1er août 2012 à 09:55 Citation de chat teigne :
Bonsoir, Je me faisais la même réflexion que JPM: les "mauvaises" herbes vectrices de maladies????????? Qu'on m'explique pourquoi. Si on pousse le système: ne pas mélanger les cultures et on arrive à la monoculture. On ne fait pas non plus d'associations de plantes? On s'éloigne sérieusement de la production dite "bio" (L’agriculture biologique est une méthode de production agricole basée sur le respect du vivant et des cycles naturels, qui gère de façon globale la production en favorisant l'agrosystème mais aussi la biodiversité, les activités biologiques des sols et les cycles biologiques) Que penser alors de la permaculture?
+1 Complètement d'accord avec tes propos. Diversifier les espèces entraine une diminution des risques de maladies. De même que la diversité des variétés de tomates entraine moins de risques de maladies. Les plants de tomates à feuilles de pommes de terre sont d'ailleurs moins sensibles au mildiou. Pour éviter le problème de développement des mauvaises herbes au pied des tomates il y a toujours la solution du mulch.
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