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[Permaculture] connaissez vous  [15 réponses]





                      Auteur                      |                                                                                  réponse
jardin
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Grand(e) jardinier(e)

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Imprimer Permalien vendredi 17 juillet 2009 à 12:12  
Bonjour à tous,

Vous connaissez cette technique ?

Si vous ne connaissez pas voici un apercu :

http://www.flickr.com/photos/hardworkinghippy/sets/72057594064739567/show/

Je le fais partiellement sans le savoir.

Bien à vous Eric.

Edité mardi 13 octobre 2009 : 07:27 par coline80
Édité 1 fois - Dernière édition: 24/04/2014 à 15:26 Par roling.

68 ans, Jardinier depuis + de 49 ans, Maubeuge 59 Nord

""Dans une prochaine vie j'irai vivre en théorie.............car là tout est toujours parfait""


Le savoir n'a de valeur que s'il est partagé.

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 jardin 
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Grand(e) jardinier(e)

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Imprimer Permalien samedi 18 juillet 2009 à 11:39  
Bonjour à tous,

La permaculture, aprés les photos, les explications,

voici le principe :

Pas de Labour
Quand on parle de travail du sol, immédiatement l'image du travail mécanique ou manuel du sol vient à l'esprit. Cependant, le travail du sol c'est aussi le travail des racines des plantes, le travail des micro organismes qui décomposent la matière organique, le travail des vers de terre qui sur une parcelle d'un hectare représentent en masse le poids de deux boeufs qui retournent la terre et participent à sa structuration en permanence.
Les labours profonds, en retournant l'horizon superficiel, perturbent l'activité des micro organismes anaérobies (ceux résidant en profondeur et ne consommant pas d'oxygène) et aérobies (ceux de la superficie qui doivent disposer d'oxygène pour vivre). De plus ces labours provoquent une minéralisation rapide de l'humus stocké en profondeur.
Bien sûr, on s'imagine mal un semis 'nu' à même le sol. L'absence de labour s'accompagne de deux mesures :
- Une nécessité de conserver une couverture permanente du sol, qu'il s'agisse d'engrais vert ou de mulch (matériau végétal mort constituant un 'tapis' protecteur)
- Le semis de graines 'protégées' : les graines sont enrobées dans de la poudre d'argile avant 'semis direct', ce qui les protège de l'extérieur. Cet enrobage peut même se faire de façon calibrée, ce qui permettra d'utiliser un semoir classique

Pas d'engrais
La terre n'est pas un support minéral, inerte. Elle abrite des centaines de millions de micro organismes qui ne sont pas là sans raison. Ceux cis peuvent travailler de manière optimale et enrichir la terre s'il ne sont pas perturbés par des apport extérieurs. Les engrais possèdent de nombreux effets pervers, et ne respectent pas la physiologie et la vitesse de croissance des végétaux. Si on augmente leur vitesse de croissance, ils se trouvent fragilisés et donc plus sensibles aux maladies et insectes, d'où la nécessité de recourir à une protection extérieure artificielle. En effet, si l'on tient compte de la notion de 'terrain' qui prévaut en médecine comme en agriculture, seuls les végétaux affaiblis et déséquilibrés offrent un terrain favorable au développement des maladies et aux attaques de ravageurs.
Par ailleurs, les engrais ne se contentent souvent que d'apporter des composants majeurs (NPK) en négligeant les éléments secondaires (oligo éléments) qui sont pourtant nécessaires à la plante. Pour cultiver sans engrais, il faut toutefois pratiquer le retour à la terre des parties de la plante inutilisées après la récolte. En effet la plante s'insère dans un cycle et si celui ci est rompu par une exportation intégrale de la plante, le terre finira par se fatiguer et des carences appaîtront. Il est certain qu'une phase de 'reconversion' est nécessaire et que ce type d'agriculture ne peut pas s'envisager derrière plusieurs décénnies de travail classique de la terre.

Pas de pesticides
Les pesticides chimiques posent de nombreux problèmes, mis en lumière depuis de nombreuses années : bioaccumulation et concentration des résidus le long de la chaine alimentaire, induction d'une sélection d'insectes résistants aux traitements nécessitant des épandages toujours plus fréquents, pollution de l'eau et de l'air...
En réalité les déséquilibres induits par les grandes monocultures intensives sont une aubaine pour les ravageurs qui trouvent là les conditions optimales pour leur reproduction et leur alimentation. Dans les système agricoles moins intensifs de polyculture, respecteux des ecosystèmes, un certain équilibre s'établit, et la population de ravageurs est auto régulée car ces ravageurs ne sont que le maillon de la chaine alimentaire, qui est respectée dans ce type de système. Les haies, mares et autres refuge permettent aux auxiliaires (les 'prédateurs' des ravageurs) de jouer leur rôle. Une rotation judicieuse des cultures et une association intelligente des cultures dans le temps permet bien souvent à la population de ravageurs de rester sous le seuil de nuisance réél tolérable (si l'on tient compte de l'énergie utilisée pour la lutte).

Pas de sarclage
Existe il vraiment des mauvaises herbes ? Une couverture du sol est toujours bénéfique. Les mauvaises herbes possèdent des racines qui pénètrent le sol, l'aèrent, l'ameublissent et l'enrichissent. L'observation est de mise : les mauvaises herbes peuvent être d'excellents indiacateurs à différents titres (état du sol, type de culture favorable sur cette parcelle...). Lorsque les mauvaises herbes posent des problèmes réels, il convient de les éliminer grâce à d'autres herbes qui les concurrencent plutôt que de gaspiller de l'énergie à les arracher à la main. Comme pour les ravageurs, les équilibres entre les différentes espèces viennent réguler les débordements.

Conclusion
Ces quatre grands principes sont pour le moins révolutionnaires. Masanobu Fukuoka a expérimenté des techniques pendant près d'un demi siècle. Au bout de plusieurs dizaines d'années, il cultivait une espèce de riz qui était devenue très robuste à force de séléction naturelles et il obtenait des rendements identiques à ceux de la riziculture classique au Japon. A la fin des années 80, alors qu'il envisageait d'envoyer des semences de ce riz très performant dans les pays en voie de développement, ses activités ont connu une fin très brutale lorsque l'armée japonaise a saisi et détruit l'intégralité de sa récolte et de ses semences.

La pratique de la permaculture a été reprise à la fin des années 70 par Bil Molisson en Australie ou elle connait un essor certain.

permaculture, culture sans labour, entre autres;

Bien à vous Eric.

68 ans, Jardinier depuis + de 49 ans, Maubeuge 59 Nord

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 couiczig 
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Habitué(e) du jardin

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Imprimer Permalien samedi 18 juillet 2009 à 23:03  
Bonsoir Eric,
Ces images de potager me font vraiment rêver! Quels merveilleux légumes! j'en ai l'eau à la bouche... Et maintenant, ça me démoralise de regarder mon potager où rien ne veut pousser cette année. J'avais pourtant mis du compost au printemps, mais ensuite, j'ai oublié de pailler et je pense que, d'après ce que je vois sur ce lien, c'est le plus important.
La permaculture, je ne connaissais pas, mais il me semble qu'elle a des points communs avec la culture sur BRF, non?
Monique

France/Midi-Pyrénées/Lot

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 jardin 
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Grand(e) jardinier(e)

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Imprimer Permalien lundi 20 juillet 2009 à 12:09  
Bonjour Monique,

Oui je suis un peu du même avis que toi,

je paille depuis pas mal de temps avec les tontes de pelouses,

mais cette année je test la paille + le brf par dessus

et de ce fait les tontes de pelouses vont dans le compost,

je suis content du résultat pour une première année,

je n'ai en tout cas pas moins de légumes que l'an dernier,

je ne retournerai plus mon jardin avec la bèche ou la fourche,

je vais me contenter de le débourer avec la grenillette

et continuer cette technique qui me parait prométeuse.

C'est moins fatiguant et les années passant on cherche

des solutions économique pour notre dos.

Bien à toi Eric.

68 ans, Jardinier depuis + de 49 ans, Maubeuge 59 Nord

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 Jardin46 
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Jardinier(e) connaisseur

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Imprimer Permalien lundi 27 juillet 2009 à 22:04  
Bonsoir,

C'est sûr que c'est alléchant et il y en a qui ont de la chance ou du moins une certaine chance !

Ce n’est probablement pas possible d’appliquer la recette sur tout les terrains.

Bonne chance !

A+

France - Ile de France - Yvelines -FOCUS


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 Ancien membre 

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Imprimer Permalien lundi 27 juillet 2009 à 22:43  
Bonsoir,

Je n'ai pas bien compris ton système. Quel ton type de terrain, tu pailles et puis tu ajoutes quelque chose...? quoi je ne sais pas, qu'est ce la grenillette? Enfin cela m'intérrèsse, si cela peut m'éviter de me faire mal au dos.Merci
Remonter
 jardin 
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Grand(e) jardinier(e)

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Imprimer Permalien jeudi 30 juillet 2009 à 12:23  
Bonjour Patricia,

Ce système de culture est valable sur tous les types de sol.

Le système est trés simple, on paille toute la surface du terrain puis on cultive en écartant le paillis que l'on replace au fur et à mesure que les plantes poussent.

Pour la grenillette fait une recherche sur notre site ou sur le net tu vas trés rapidement comprendre l'intéret de cet outil.

Bien à toi Eric.

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+ iledebeaute 
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Jardinier(e) émérite

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Imprimer Permalien jeudi 30 juillet 2009 à 13:22  
Bonjour Eric,

J'ai la ' grelinette ', je ne connaissais pas la grenillette, mais c'est sans doute la même chose ? la grelinette porte le nom de Grelin qui l'a inventée, c'est vrai que cet outil est moins fatigant que la bêche !

La vidéo que tu nous montres sur ton premier post est édifiante sur les bienfaits de la permaculture, surement que la première année est la plus dure à passer, il faut trouver la matière pour pouvoir pailler.

J'ai un exemple flagrant, j'ai entassé dans un coin de mon jardin les mauvaises herbes ( à graines), comme il est bien sur interdit de brûler et il est poussé un pied de topinambour au travers de ce tas d' herbe, un tubercule oublié et alors j'ai un feuillage qui est le double de grandeur, de hauteur par rapport à celui planté plus loin. Je n'ai jamais arrosé ce coin !

Donc, la décision est prise, je coupe tout ce que je trouve pour couvrir ma terre...........Je préfère ne pas mettre de paille qui partirait au vent, car ici quand ça souffle, ça souffle !


Edité jeudi 30 juillet 2009 : 13:23 par iledebeaute

Nina - Haute Corse

CALENDRIER LUNAIRE MENSUEL

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" Montrez-moi votre jardin, dites-moi qu'il est bien le vôtre et je vous dirai qui vous êtes " (Alfred Auston).

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 brigitte 
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Jardinier(e) connaisseur

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Imprimer Permalien jeudi 30 juillet 2009 à 13:25  
bonjour !
j'étais justement en train de chercher grenillette sur le web quand tu as posté, Nina, je connais moi aussi seulement la grelinette .

Brigitte
Lille ( Flandres- Nord )
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 jardin 
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Grand(e) jardinier(e)

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Imprimer Permalien jeudi 30 juillet 2009 à 18:07  
Bonjour à tous,

Oui en effet je ne me suis pas relu une fois de +,

c'est vous qui avez raison,

c'est bien grelinette de Mr Grelin.

Bien à vous Eric.

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Imprimer Permalien jeudi 29 décembre 2011 à 19:11  
Eric,

je réactive ce vieux post de 2009....Pourrais-tu nous dire où tu en es de cette technique?
As-tu continué ?
Quelques jardinautes peuvent-ils apporter d'autres informations ?

J'utilise depuis longtemps le BRF sous mes arbres et j'en suis très satisfait.

J'ai du mal à me procurer beaucoup de matières pour mon grand jardin...
La paille est actuellement à 5,5 ¤ la botte...c'est beaucoup! Je fais donc avec tous les résidus que je peux broyer.
J'envisage de cultiver en butte dans ma nouvelle serre au printemps.Je suis un peu dubitatif pour les arrosages...j'ai du mal à comprendre que les buttes puissent rester en place...pouvez vous éclairer ma lanterne ?
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