Auteur | réponse |
bourru
Grand(e) jardinier(e)
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mercredi 29 avril 2015 à 09:38
Sujet déplacé le 22/07/2016 à 17:26 Par roling. Citation de "giraumon" :
Il ne faut plus dire Dipladenia mais Mandevilla. Il y a plusieurs espèces et variétés dans ce genre Je tente, avec des fortunes diverses, de persuader mes collègues jardiniers d'abandonner les noms de plantes commerciaux et de passer aux appellations linnéennes. C'est le seul moyen d'éviter les qui pro quo C'est déjà bien difficile, et les fantaisies des botanistes modernes viennent encore compliquer la tâche. La manie récente de débaptiser et rebaptiser des genres bien établis commence à être lassant. Encore quand c'est à la suite d'analyses génétiques que l'on décide de déplacer un genre entier dans une autre famille, à la bonne heure: on a fait avancer la connaissance. Mais quand on décide juste de faire un changement de non d'un groupe entier, pour le plaisir, on ne fait pas avancer le schmilblick, c'est du nominalisme pur et creux. Qu'a-t-on gagné à rebaptiser les graminées en Poacées? Les ombellifères en Apiacées? On ne fait que dégouter encore plus le profane de la nomenclature linnéenne. Qu'il aurait pourtant grand intérêt à apprendre. Jusqu'à présent, Mandevilléa était le genre, dipladenia était une espèce. Sanderii, la variété. Ce genre de décisions ressemble de plus en plus aux réformes à répétition de l'enseignement. Vaines, quand elles ne sont pas nocives. En quoi aideront elles Monique à distinguer son dipladenia d'un hortensia, et un organe de réserve d'un rhizome? Ma parole, on pourrait croire que les nouveaux botanistes sont passés par l'ENA...
Édité 3 fois - Dernière édition: 22/07/2016 à 17:26 Par roling. Raison: Titre
Passer pour un idiot, aux yeux des imbéciles, est un plaisir de fin gourmet... Georges CourtelineMon Blog Des fiches sérieuses sur les fruitiers, des coups de gueules polémiques, et quelques poèmes farfelus.
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bourru
Grand(e) jardinier(e)
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mercredi 29 avril 2015 à 10:10
Ton hypothèse d'un complot, de nature mercantile, visant à mettre une date de péremption sur les ouvrages botaniques, et, du même coup, mettre à l'écart les vieux que ont fait leurs armes dans la Bonnier, est plausible, mais me semble quand même un peu trop machiavélique. Perso, je crois plutôt à la nocivité des grands congrès internationaux. Quand tu envoies deux semaines, au bout du monde, dans des hôtels de luxe, une bande de vieux gonzes aux neurones racornis, il est naturel qu'ils tentent de justifier leur présence (et les frais exposés par les états) en pondant quelques trucs, même s'il ne s'agit, en fait, que de corne-fesseries nominalistes.. L'exemple du GIEC est éclairant, à cet égard..
Passer pour un idiot, aux yeux des imbéciles, est un plaisir de fin gourmet... Georges CourtelineMon Blog Des fiches sérieuses sur les fruitiers, des coups de gueules polémiques, et quelques poèmes farfelus.
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bourru
Grand(e) jardinier(e)
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mercredi 29 avril 2015 à 12:25
Merci pour le lien Pascal.. L'article est fort bien fait, mais il fait trop la part belle, à mon avis, aux modifications ponctuelles justifiées génétiquement. En revanche, le changement systématique des noms de familles est une ânerie, fait du prince. C'était une des rares choses bien connues des profanes, et qui présentait l'avantage d'être facilement mémorisable car imagées: les ombellifères >>> plantes à fleurs en ombelle..
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ddd
Habitué(e) du jardin
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mercredi 29 avril 2015 à 12:39
Bonjour à tous.
Les botanistes sont des savants de la science du vivant végétal les jardiniers sont des praticiens d'un truc qu'on appelle le jardinage les commerçants sont d’honnêtes travailleurs comme vous ou moi qui sont là pour faire des marges et du bénéfice. Les écrivains sont là pour écrire des livres et les libraires ou amazone pour les vendre.
Et nous tous sommes là pour utiliser leurs services et acheter ce qu'ils nous proposent, sans obligation, ni couteau sous la gorge.
Si les botanistes désirent changer le nom d'une plante, d'un groupe, d'un genre, d'une espèce, c'est tout simplement parce que la science progresse et qu'une découverte biologique, physiologique, génétique, peu importe rends cela indispensable.
Il se trouve que les jardiniers et une foultitude d'autres professions pour se comprendre partout dans le monde, utilise un latin de cuisines, un jargon, une langue et le nom des plantes des botanistes.
c'est pour cela, qu'une science particulièrement chiante est née; La science des non universels ou la nomenclature. (en gros c'est la traçabilité du nom ou l'arbre généalogique d'une plante.
Donc rassurez vous, si vous parlez d'hortensia et pas d'hydrangéa, votre voisin, ami et forumeur vous comprendra. Si vous parlez Hortensia pour dipladénia, votre copain, votre voisin et votre ami forumeur, le vendeur de la jardinerie ou la mémé qui échange vous demandera de décrire ce que de quoi vous causez. Si vous parlez à un pro de la pharmacie, de la médecine, de l'herboristerie, des cosmétiques, de la bouffe, des banques ou du fric......et du jardinage, il comprendra tout de suite du Canada à Singapour en passant par Moscou ou Alger que vous parlez du Mandevilla.
Le jardin est une école de patience
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