| Auteur | réponse |
pasdepseudo
Jardinier(e) expert(e)
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vendredi 25 mai 2007 à 08:39
Merci seb,j'ai eu beaucoup d'intéret a lire,mais a aucun moment on a parler de paillage,or,le paillage est conseillé pour garder l'humidité d'un sol,on parle de paille,de paillettes de lin,et autres,mais ma question était que se pase t-il si j'emploie du BRF ou des tontes comme paillage aux pieds des légumes.
Si quelqu'un a une info,je suis preneur,et d'avance un grand MERCI.
Bonne journée a tous et A+ 
Au plus tu pédales moins vite et moins tu avances plus fort  de Marseille
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seb
Habitué(e) du jardin
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vendredi 25 mai 2007 à 11:46
j'utilise le paillage BRF (sans savoir que s'en était :D ) sur mes tomates depuis 3 ans déjà, ça marche vraiment très bien. Du coup, cette année, j'ai utilisé le BRF en paillage pour les haricots, les courgettes, patissons, salades, crosnes...
Beaucoup d'humidité sous le paillage alors qu'ailleurs mon terrain est sec sur 10 cm. Je varie les épaisseurs suivant le légume, pour les tomates 10-15 cm, pour les haricots 4-5 cm...
N'hésite pas, c'est très efficace... sur terrain sableux (sur terrain lourd... à essayer) 
Edité Vendredi 25 mai 2007 :11:46 par Seb
"Juillet sans orage Famine au village."
Seb
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Ancien membre
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vendredi 25 mai 2007 à 22:26
Réponse courte... Hier, j'ai tapé un texte plutôt long. Une fausse manip' et tout était effacé. Glop!
D'après certains, la faim d'azote est une étape nécessaire. Chercher à la contrer brutalement (fumier de volaille par exemple) ralentirait le processus qui nous intéresse. Le plus sage, apparemment, serait de mettre essentiellement des légumineuses dans les nouvelles parcelles en BRF. Puis de faire tourner, année après année. Ceci dit, tout mon potager est en BRF (mis en place à l'automne) et je ne dénote pas de problème majeur (un peu de purin d'ortie dilué quand le feuillage me paraît trop jaune).
Dans le protocole le plus classiquement décrit, le BRF est mis en place sur 3 cm environ à l'automne/hiver. On ne touche à rien jusqu'au printemps, puis on griffe.
Certaines de mes buttes ont été gérées selon ce protocole. Sur d'autres, le BRF a été incorporé de façon plus opportuniste (arrachage des PDT par ex) ou laissé en paillis dans le cas de mise en culture précoce empêchant le griffage (incorporation très locale à la main).
A la différence d'un paillis de tonte de pelouse par exemple, le BRF agit sur la structure du sol et non pas en bloquant simplement l'évaporation. Sous nos latitudes, le fonctionnement de la nature découle directement du fonctionnement de la forêt: aller dans le sens du BRF, c'est aller vers cette logique, celle qui a fait du sol un monde vivant.
Oncle Fritz
Allez, j'ajoute: certains chercheurs avancent que nos jardins (ainsi que l'ensemble des zones cultivées) sont trop appauvris en champignons. De fait, je note qu'un des changements les plus visuellement parlants de l'apport de BRF dans mon jardin est la richesse en champignons, en tous genres. Cela participerait à l'aptitude des plantes à se défendre contre nombre d'agressions. Pour tirer des enseignements plus globaux de l'intérêt du BRF, j'attendrai l'année prochaine. Si ce n'est la faim d'azote pas trop gênante à mes yeux (qui, paraît-il, ne serait plus trop problématique avec la montée estivale des température...), l'utilisation du BRF reste un pari bien peu risqué...
Edité Vendredi 25 mai 2007 :22:38 par Oncle Fritz
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Ancien membre
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dimanche 27 mai 2007 à 12:56
Caresse ton élagueur dans le sens de la tronçonneuse, Seb! Dans mon coin, difficile de trouver un bon plan...
Oncle Fritz
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