Auteur | réponse |
Ancien membre

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vendredi 25 janvier 2008 à 17:04
avec notre hiver doux, les noctuelles sont à l'affut des premières feuilles/ fleurs tendres à se mettre sous les mandibules ; hormis la veille nocturne avec pincette et lampe de poche, quelqu'un connaitrait-il un moyen bio de les écarter de nos plantations ...
Nicolas (Montpellier) (mes primevères et renoncules vous remercient par avance )
Edité Vendredi 25 janvier 2008 :19:48 par iledebeaute
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seb
 Habitué(e) du jardin

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vendredi 25 janvier 2008 à 18:03
Salut Niko
Personnellement, je surveille de près les premières attaques des feuilles et dès que je les repère, je "gratouille" tout autour de la plante sur 2-3 cm de profondeur jusqu'à trouver l'intruse et l'écraser. La période du travail du sol (en ce moment chez moi) est aussi propice pour repérer les indésirables et les détruire de la point du sabot
Ces mesures simples ont toujours suffit à régler le problème des noctuelles, ça demande de passer voir son potager tous les matins et d'inspecter les plantes consciencieusement. Ceci dit, pour moi, c'est un plaisir de dire "bonjour" au potager à l'aurore.
Les prédateurs naturels des noctuelles sont : les merles, les corneilles, les chauves-souris, les taupes (eh oui ) et les carabes. Ses amis sont à choyer (si-si-si !).
Voici la photo du papillon de la noctuelle du chou (une des plus dangereuses). Les autres noctuelles (des moissons, des légumes...) sont toutes des papillons de nuit, gris-brun, assez petits, attirés par la lumière (gare aux luminaires vers le potager) :

Et voici sa chenille, la responsable des dégâts, environ 4cm de long, lisse, sans poils, verte à brun foncé avec une bande jaunâtre ou verdâtre sur les cotés dans le sens de la longueur. Elles se roulent en boule (comme sur le cliché) dès qu'elles se sentent menacées :

Dans le sol, il n'est pas rare de trouver les chrysalides, dernier stade avant la formation du papillon. Ça ressemble en gros à ça :

Si les mesures décrites plus haut ne suffisent pas :
Lutte préventive :
- favoriser les prédateurs naturels (voir plus haut... allez, on peut même s'autoriser un ou deux taupes :D ) - si on a des poules : c'est le moment de les lâcher dans le potager. - une forte humidité limite leur développement : pailler, tenir humide de manière constante
Lutte directe :
- comme on l'a déjà dit : le ramassage - en cas d'invasion et contre les jeunes larves, on peut éventuellement traiter le soir au Bacillus Thuringiensis - arroser les plantes avec des infusions d'absinthe, de tanaisie
Le bouquin d'Otto Schmid et Silvia Henggeler : "Ravageurs et maladies eu jardin" éditions "Terre Vivante" est toujours autant d'actualité
A + s82s Édité 1 fois - Dernière édition: 14/05/2014 à 16:27 Par roling.
"Juillet sans orage Famine au village."
Seb
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Ancien membre

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samedi 26 janvier 2008 à 13:01
merci à tous les 2 ; il fait nuit et pas trop froid ce soir, je vais tenter une sortie avec malampe frontale ... @+ pour le compte rendu ...
niko ... je n'ai trouvé aucune chenille hier au soir en grattant autour des pieds (déjà ) attaqués ; se seraient-elles déplacées après avoir fait bombance ou demeurent-elles sédentaires autour de leur garde-manger initial, éventeuellement avec de courts déplacements ?
Il n'en demeure pas moins que pétales et feuilles ont été broutés et que je n'ai pu mettre la main sur aucun coupable hier soir !!
ND
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Ancien membre

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samedi 26 janvier 2008 à 13:16
C'est vrai que cette année, je ne les ai pas vu (ni leur crottes d'ailleurs) ...
Mais pas de bave + froid la nuit => pas un gastéropode
Organes non dévorés partiellement => pas un coléoptère (genre otiorynche)
Organes mixtes (feuilles / renoncules - passerose ou pétales / primevères) dévorés complètement + expérience années passées où j'avais retrouvé une chenille molle/ marron/enroulée/ enterrée => pour moi, c'était une noctuelle - à cette époque de l'année - ...
ND
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Ancien membre

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dimanche 27 janvier 2008 à 11:07
point de poules, malheureusement ....
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