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bourru
Grand(e) jardinier(e)
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mardi 6 janvier 2015 à 22:30
La processionnaire du pin? Mon avis est ambigu. En fait, si elle était en mesure de faire intégralement disparaitre les maudits pins maritimes.. (intégralement, i.e., tout l'arbre tronc, branches et brindilles) j'en favoriserais volontiers la propagation sur mes terres. Mais comme elle ne les fait que crever, laissant leur squelettes hideux à la vue, je leur fais la guerre. La seule méthode qui se soit avérée efficace est de tirer les nids au petit plomb. Cela ne marche que par grand froid, car la perforation des nids doit permettre au froid de pénétrer sous la toile et faire ainsi crever la colonie. Petit plomb, même de la cartouche de ball trap convient. Le but n'est pas de descendre le nid ni de le pulvériser, le perforer est suffisant. Pas la peine de tirer plusieurs coups, vérifier seulement que l'on a bien touché la cible (ce qui n'est pas si facile à observer).
Passer pour un idiot, aux yeux des imbéciles, est un plaisir de fin gourmet... Georges CourtelineMon Blog Des fiches sérieuses sur les fruitiers, des coups de gueules polémiques, et quelques poèmes farfelus.
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burdy
Novice en jardinage
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mercredi 7 janvier 2015 à 15:05
Citation de bourru :
Petit plomb, même de la cartouche de ball trap convient. Le but n'est pas de descendre le nid ni de le pulvériser, le perforer est suffisant. Pas la peine de tirer plusieurs coups, vérifier seulement que l'on a bien touché la cible (ce qui n'est pas si facile à observer).
merci Bourru, ça, c'est déjà fait, dès la première année en 2006, où les cocons étaient moins hauts.En plus d'affoler les rares voisins, cela n'a pas eu d'effet, les chenilles sont descendues un mois après. Actuellement il y a des cocons entre 10 et 15 m de haut (pour les plus hauts) sur une dizaine de pins.
Citation de vgtx :
Le traitement biologique à base de Bacillus thuringiensis est la méthode la plus efficace et la plus utilisée en France. Dans tous les magasins de jardinage ou rayons appropriés jardin des hyper/super. Lien ICIToujours respecter les doses prescrites et les recommandation d'utilisation inscrites sur l'emballage.PS. contrairement à la solution de bourru, là les chenilles, elles implosent Merci vgtx, mais les cocons ne sont plus accessibles, ceux qui l'étaient encore cette année, les branches ont été coupées en montant à l'échelle avec échenilloir, tronçonneuse.
Quand on voit la résistance des cocons au feu, j'en ai brulé des dizaines ces dernières années, au bout d'une heure, il y a des chenilles qui grouillent encore. Toutes celles que je récupère sur le tronc ou autour des troncs, je les brûle aussi.
En définitive, je crois bien que la solution va être d'abattre tous les pins, comme dit Bourru, ils ont peu d'intérêt, même sans chenilles ils se dégarnissent.
Je vais conseiller ce produit au voisin qui a des cocons plus accessibles,merci vgtx
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bourru
Grand(e) jardinier(e)
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mercredi 7 janvier 2015 à 15:48
Moi, mes terrains, anciens vergers de châtaigniers, cerisiers et vignobles, abandonnés il y a cinquante ans, avaient laissé place à l'envahisseur pin maritime. J'ai tout abattu, sauf garder deux ou trois beaux laricios, qui se trouvaient là, par hasard.. Les écolos du coin se figurent que ce sont des Saltzman, mais comme ils ne sont pas foutus de distinguer un solanum d'un jasmin, ce n'est pas bien grave. Je persiste à les appeler laricio, sans qu'ils en prennent ombrage Ce qui est empoisonnant, c'est que les processionnaires préfèrent encore le P. laricio au P. maritime. Je tire les nids au plomb, et ça marche, mais seulement s'il gèle vraiment fort. L'hiver 2012, je me suis régalé, pendant la semaine à -9°. Depuis, elles n'ont pas réapparu. J'attends de pied ferme, avec ma vieille pétoire, que l'on m'envoie des fonctionnaires qui seraient chargés de protéger ces maudites chenilles au nom de la bio diversité..
Passer pour un idiot, aux yeux des imbéciles, est un plaisir de fin gourmet... Georges CourtelineMon Blog Des fiches sérieuses sur les fruitiers, des coups de gueules polémiques, et quelques poèmes farfelus.
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burdy
Novice en jardinage
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jeudi 8 janvier 2015 à 13:42
Bonjour,
Ces chenilles processionnaires du pin descendent bien au tout début du printemps, en fait c'est suivant les températures, dès que cela se réchauffe un peu, ici c'est en principe dès la fin mars. Les nids ne se décrochent pas, ils peuvent rester en place, les chenille le quitte à travers une petite perforation, et elles descendent le long des branches et du tronc, ensuite elles peuvent parcourir plusieurs dizaines de mètres voir beaucoup plus, suivant le sol avant de pouvoir s'enterrer.
Les nids sont bien sûr brûlés avec toutes les précautions nécessaires, je peux vous assurer qu'un nid mis sur un bon feu ne se détruit pas si facilement que çà, c'est très résistant. Tous les ans, je passe plusieurs heures le matin à faire le tour des arbres infestés, et j'en ramasse énormément que je brûle, aucun remord à les mettre à rôtir, la plus longue colonne, il y a deux ans faisait près de 6mètres.
On va mettre la glu cette année, plus moyen de tirer sur les nids même si on avait du froid intense.
Après on abattra.
Pour Bourru, ici, ce sont des pins sylvestre, des pins noirs et on a même vu une seule année un nid sur un cèdre du Liban.
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Ω pathinini Modérateur
Jardinier(e) professionnel(le)
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jeudi 8 janvier 2015 à 19:46
Bonjour Je ne connais pas ce problème de chenille chez moi. Mais ma réflexion est:ces chenilles descendent du tronc pour aller s'enterrer. Ne peut-on pas étendre une bâche en plastique sous l'arbre pour les empêcher de s'enterrer?
Pascal
CE N'EST PAS CE QUE TU RÉCOLTES, MAIS CE QUE TU SÈMES QUI DIT QUEL GENRE DE VIE TU AS VÉCUE
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