Bonjour.

Hier j’ai terminé mon jardin, il ne me reste qu’à l’écouter pousser en l’arrosant un peu et en gratouillant ici ou là au hasard d’une mauvaise herbe ou du chat de la voisine qui sera passé pour se moquer ma plate bande alignée au cordeau.

Je loue une très petite propriété, nichée dans un petit village touristique et ancien d’un parc naturel vosgien où seules les fleurs, les fougères et les sapins semblent avoir droit de cité.
Entourée de murs de 2m et de pierres, ma petite parcelle à vite été transformée en terrain d’aventure par mes petits enfants et leurs copains, terrain de foot et cabane dans les arbres.
Ma copine confondant potager et rayon à légumes du supermarché, pas question de ramasser un fruit à terre, de se salir ses pieds hauts talonnés ou de tendre le bras plus que de raison pour récolter une salade sans limace ni colimaçon et comme entre les voyages, les week-end, les vacances, ma retraite occupée de tout et rien, le jardin doit bien se débrouiller tout seul, mes amis(es) jardiniers(res) comprendront que dans ces conditions faire un potager relève plus de l’exploit amoureux d’une passion que de l’envie de retrouver mes racines anciennes que d’ailleurs je n’ai pas perdues.
Pour faire mon potager, je ne dispose que de 50 m2, constitué de deux plates bandes de 1.20 de large contre un mur plein sud et un mur plein nord. Je dispose aussi contre la terrasse, d’un massif de 10m2, ouest mais qui doit être réservée aux fleurs et à un laurier (prunus laurocerasus) qui assure avec un vrai sapin des Vosges de 15m de haut la verdure pour l’hiver et l’ombre pour l’apéro l’été.. Chaque hiver, c’est la neige, aussi aucun abris, ni tunnel, les plantes, les semis c’est toujours dehors, la fin des gelée c’est le 15 mai ou lorsque le lilas blanc du voisin se décide à fleurir et fin octobre, plus de jardin. Le sol est riche et l’eau suffit d’aller la chercher au torrent à 100m de la maison.
Hier j’ai réalisé que dans cet espace, j’ai réussi à caser.
Un jardin aromatique, dans le massif de fleur de la terrasse. Au milieu des lupins, des lavatéres, des cosmos, de la nigelle, des mufliers, des soucis, des capucines et de trois tournesols
- 3 pieds de thym différents qui se ressème tout seul.
- 3 places de persil, une qui graine, une qui donne et une semée pour la fin de saison et le début de l’année prochaine.
-2 pieds de sauge, une verte, une rouge.
-2 petit arbustes de
-5 pieds de lauriers sauce, (ici ils ne viennent jamais très gros, ils gèlent avant)
-8 pieds de ciboulette, deux coupés, deux pour la soupe du jour, les autres en fleur.
-3 pieds d’estragon.
-1 pied d’arroche.
-1 pied de rhubarbe, la récolte est terminée, je le laisse fleurir.
-1 pied d’oseille ;
-I pied d’origan
Samedi, je mets 3 ou 4 pieds de basilic, pour la soupe au pistou, cet été.
Et ça et la, de l’aneth et le coriandre, qui fleurissent et graine tous seuls.

Dans la plate bande plein sud. (En suivant, 3 ou 4 rangs, suivant l’encombrement des plantes)
Ça et la du cerfeuil qui fleurit et graine tout seul ;
-6 m de fèves 50 cm de haut en fleur.
-12 m de pois mangetout, 80 cm de haut en fleur, récolte dans une dizaine de jour.(ramés sur branche de bouleaux)
-4 m de semis de radis en récolte, 4m de semis à peine sorti, 4m de semis fait hier.
-12 pieds de laitues qui pomment gentiment.
-6m d’oignon jaune paille.
12 m de pois « merveille de kelvedon » (ramés sur branche de hêtre)
-2 m de fèves, (y’en restait dans le paquet) Rayon bio de casino.
4 m d’oignons rouges ;
30 pieds de pomme de terre.
10 m d’ail
7 poirées
5 choux fleurs brocoli
8 poivrons et 4 piments
50 poireaux
12 bettes rouges.
5 rames d’haricots « cosse violette », les seules vrais z’haricots.), ils ne sont pas encore sortis)
3 m de semis de chicorée frisée.
2 pieds de céleris branche.
6 pieds de céleris raves.
5 choux « tête de nègre »
5 choux «cabus pointus de printemps. 1éré récolte la semaine prochaine.
15 salades batavia, bonne à récolter. (Plant en jardinerie)
30 poireaux.
8 pieds de tomates, en fleur, variétés précoces achetés déjà grand en jardinerie.
5 poivrons.
6 m de cresson alénois, bon pour la salade de ce soir ;
5 pieds de concombres, justes semés et sortis, qui grimperont sur un treillis.
3m de navet, semé la semaine dernière et gavés d’anti limace.
3m de persil monté en graine.
5 pieds de poirée blonde.
1 m d’ail.(pris au rayon légume d’Aldi en mars)
3 m d’échalote. (Pris au rayon légume de casino en avril.)
5 pieds de tomates, achetés petits sur le marché. (Rose de berne, cornue des Andes, jaune beurre, olivette, cerise et une je ne me rappelle plus)
12 pieds de batavias rouges et 12 pieds de laitues dont la moitié est déjà partie en salade.
2 pieds de courgettes non coureuses.
1 pied de potiron.
5m de radis à peine sortis.
3 m de semis de scarole, pas encore sortis.
Et au milieu de tout cela, des pensées, des soucis, des glaïeuls, des œillets chabots, quelques tournesols, des iris défleuries, des capucines et un pied de dahlia.

Dans la plate-bande exposée au nord. (Moins longue, il faut laisser la place au compost et au coffre à outils)
9 rames de haricots, « cosse violette)
2 pieds de courgette
Une ligne de semis d’aneth.
Une ligne de tournesol et de lierre, pour masquer le mur.
2 pieds de concombre achetés déjà fort en jardinerie.
12 betteraves rouges.
3m de persil à peine sorti.
3 m de persil qui monte en graine.
10 Choux fleurs.
3 choux frisés.
5 choux rouges.
Une vingtaine de choux raves, pommés hâtifs de Vienne, directement semés en place et éclaircis au fur et à mesure)
10 m de carotte ;
3 m de salade mesclun ;
3 m de cresson alénois ;
1 potiron d’étampes
De la menthe, oubliée là par l’ancien locataire.
2 pieds d’artichauts, sur vitaminé ; (un breton, un provençal, pas de jaloux)
Les 20 pieds de bruyères pour cet hiver, (place estivale)
Les 50 pieds de primevères qui avec la bruyère, remplaceront les géraniums sur la rue.
Et quelques lavatères au milieu de soucis et d’œillets de poète.3 azalées mollis et deux rhododendrons.

Bon, je crois que je n’ai rien oublié. Qui a dit que le jardin c’était une affaire de place ou de jardiner carré ?
Si j’ai oublié, pour caché le composteur, devant un roncier sauvage pour la chasse aux mures et derrière des orties bien hautes et biens grasses, en fleur, pour le purin.