Re: digestion du chou de bruxe

Bonjour,
A lire et aviser ensuite; Problèmes identiques. Pierre :)

Diététique :

Qu’il soit rouge, vert, frisé ou plat, le chou est un merveilleux légume bourré de vitamines ( il contient autant de vitamine C que le citron ) et de sels minéraux, en particulier du soufre, du magnésium et du calcium. Ce n’est donc pas un hasard si les Romains l’appréciaient déjà et avaient saisi intuitivement tout ce que ce légume peut apporter à notre santé. Pour préserver ses vitamines et ses sels minéraux, ne le laissez pas tremper trop longtemps dans l’eau et essayez de le savourer cru le plus souvent possible.

Digestion :

Pour le rendre plus digeste une fois cuit, pensez à faire blanchir les feuilles pendant quelques minutes, avant de passer à la vraie cuisson. Renoncez au chou et à ses cousins comme le chou de Bruxelles ou le brocoli, si vous souffrez de colite : la cellulose qu’ils contiennent est extrêmement irritante pour l’intestin, même si vous prenez la précaution de les cuire en deux eaux.

Odeurs :

On reproche au chou la mauvaise odeur qu’il dégage à la cuisson. Pour l’atténuer, essayez ces quelques trucs : mettez un morceau de pain ou une biscotte dans l’eau de cuisson. Et attendez que l’INRA ( Institut national de la recherche agronomique ) sorte un chou sans odeur : il est à l’étude en ce moment.

Chou Rouge :

Pour que le chou rouge conserve sa superbe teinte carmin, et ne tourne pas au lie de vin une fois que vous l’aurez rapé, ajoutez-y une cuillère de vinaigre chaud.

N’oubliez pas que le chou rouge n’est pas seulement délicieux à manger cru en salade; c’est aussi un légume à déguster cuit, comme en Allemagne et dans les pays nordiques. Il est alors parfait comme garniture d’un rôti de porc. Il faut le râper ou le couper en fines lamelles, et le laisser cuire assez longtemps pour obtenir une sorte de confit. En Suède, on ajoute une pomme acide ( genre Granny Smith ) à ce chou rouge cuit, ce qui lui donne un goût très savoureux.

Et ceci:

Le chou appartient à la famille des crucifères et il y en a pour tous les goûts: chou vert, chou blanc, chou frisé (Milan), chou rouge, chou de Bruxelles, chou-fleur, chou-fleur violet, brocoli, chou-navet, chou-rave, chou-chinois, chou-maritime.
Beaucoup de gens considèrent les diverses espèces de choux comme des aliments secondaires, assez peu nutritifs et souvent de digestion difficile. Il n'en est rien s'ils sont correctement cultivés et logiquement préparés.

Propriétés

Les choux valent les autres légumes tant au point de vue des hydrates de carbones (sucres, fibres) et des protides que de l'assimilation. C'est un légume peu calorique. Les choux sont des minéralisants remarquables: calcium, potassium, fer, magnésium, oligo-éléments (comme l'iode, le cuivre et le manganèse, deux catalyseurs indispensables dans l'action des vitamines du groupe B et des enzymes d'oxydation), souffre (utile pour la santé) et ses essences volatiles mais pas plus que dans l'oignon, l'ail, le poireau ou le pissenlit, ce qui lui donne une saveur particulière pas toujours appréciée. Le souffre associé aux fibres entraîne parfois des intolérances intestinales lorsqu'il est cuit (le mode de cuisson pourra modifier cet effet indésirable). Ils sont aussi riches en vitamines C, A, E, P, PP, K et B (B1, B2, B3, B5, B6, B9 que l'on pourrait presque appeler "groupe anticancéreux).

Mode d'utilisation

Il est donc conseillé de consommer les choux crus à l'exception du choux vert qui est meilleur cuit.
Pour la cuisson, et pour une meilleure digestibilité, d'abord le faire "blanchir", c'est-à-dire le faire bouillir quelques instants dans un grand volume d'eau non couverte. Les dérivés soufrés vont être en partie éliminés. Egoutter le chou puis le faire cuire à la vapeur. Les petits choux verts, jeunes et tendres ont moins de fibres et de ce fait sont plus digestes.

Quand le chou intervient moins comme une nourriture que comme composant de régimes particuliers et pour qu'il garde toutes ses propriétés thérapeutiques,il est préférable de le consommer en jus frais non cuit car la cuisson, même bien réalisée détériorerait plus ou moins ses propriétés.

Pour faire le jus de chou, récolter des choux de qualité biologique. Les laver soigneusement à l'eau non chlorée. Plonger leurs feuilles pendant une dizaine de secondes seulement dans une eau peu minéralisée, chauffée à 40°. Recommencer 3 fois cette opération. Hacher et presser pour en extraire le jus que l'on boit aussitôt.

Un autre mode d'utilisation très digeste: la choucroute. Les ferments contenus dans ce chou fermenté lui confèrent des propriétés antiseptiques pour l'intestin et permettent une très bonne tolérance. Ce qui est moins digeste, c'est la charcuterie et le vin blanc qui l'accompagnent. Penser également à la consommer crue. Attention, la choucroute est salée.

Indications thérapeutiques

Le jus
Grâce à ses chlorophylles purifiantes, à son pouvoir vitaminique, à ses sels minéraux et à sa pauvreté en cellulose, il calme les muqueuses entériques, rétablit la flore intestinale de symbiose et accroît le nombre des hématies (plutôt le chou blanc). Voilà pourquoi il est conseillé dans les anémies, les infections, la paresse des côlons, les maladies de la peau, etc...
Toujours bien toléré, même par ceux qui supportent mal les choux cuits, il contribue à cicatriser les ulcères gastriques, les plaies intestinales, à protéger et à régénérer le tube digestif irrité par des erreurs alimentaire. Riche en inuline et pauvre en hydrate de carbone, il convient aux diabétiques. Ses bienfaits dans le rhumatisme sont nets parce qu'il intensifie le nettoyage des humeurs et favorise l'émission d'urine. D'où son usage dans les ascites (épanchement de sérosité dans la cavité péritonéale).
Parce qu'il possède des catalyseurs d'oxydation (fer, cuivre, manganèse, etc.) et des vitamines B, des chlorophylles, des vitamines C et du calcium, il contribue à la lutte contre les affections pulmonaires, tuberculose comprise.
Pour son iode organique, il est conseillé dans les régimes de l'insuffisance thyroïdienne. Donc à prendre avec modération si vous souffrez d'hyperthyroïdie. Reconstituant du sang, dynamisant de la rate, il est aussi un reminéralisant de choix, un recalcifiant énergique. D'où l'intérêt de le faire boire aux anémiés, aux opérés, aux convalescents, aux grippés, aux enfants dont la formation est pénible. Dans tous ces cas, il est conseillé de mélanger, à parties égales, aux jus de carottes, de navets et de betterave rouge pour que chacun des constituants apporte ses oligo-éléments propres et complète ceux de ses associés. Ce complexe est remarquable dans la chlorose, la fragilité osseuse, la tuberculose, la colite ulcéreuse, etc...
Les choux sont bourrés de substances que l'on sait maintenant exercer une action anticancéreuse (indoles, flavonoïdes, phénols).
Que les études soient faites en Grèce, en Israël, au Japon, aux USA, en Norvège, tous les résultats concordent: tous les choux exercent une formidable action préventive notamment sur le cancer du côlon, le la prostate, de l'utérus, des poumons, de la bouche, du larynx, du pharynx ou de l'estomac.

Usage externe
On utilise avec succès les feuilles de choux en usage externe, sous forme de cataplasme.
Après les avoir stérilisées par immersion dans l'eau tiède, les appliquer sur les points douloureux dans les bronchites, les brûlures, les dartres, les entorses, les froissement de muscles les ganglions enflés, les gerçures de sein, la goutte, les furoncles, les panaris, les phlegmons, les plaies suppurantes (changer les feuilles fréquemment), la métrite hémorragiques (application sur les reins et le bas ventre), les névralgies faciales, la paralysie des membres, la pleurésie purulente, la rougeole (application à la cheville, aux poignets, au front et à la nuque), l'urticaire, le zona, etc...

Ce rappel très sommaire des utilisations classiques des choux montre qu'on a tort de ne pas les apprécier davantage et de ne pas les faire entrer plus souvent dans les menus du bien portant comme de l'affaibli. De plus, il convient de se souvenir que par leur composition saline et leur groupe de vitamines, ils favorisent la cicatrisation solide et rapide des plaies extérieures et intérieures. D'où leur importance dans le régime des grands opérés, des ulcéreux, des cancéreux et des tuberculeux.


Sujet écrit par roling le samedi 1er décembre 2012 à 16:03

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