Re: [BRF] aventure

Bonjour,

Merci Simone pour tes conseils et merci Caroline pour le lien.

D'après ce que je lis, il préconise une couche très mince de BRF pour les sols lourds en automne....c'est râpé. Je me vois mal presque tout enlever.

Par contre, je peux couvrir les 2 dernières planches d'une couche plus mince pour voir la différence.
Ses explications sont intéressantes. Je me demande si en ajoutant autre chose au BRF on peut contrecarrer le tassement dont il parle.
En tout cas, je note tout ce que je fais en détail pour pouvoir ensuite comparer les résultats.

Même pour mon BRF: il n'est fait que de laurier palme. Certaines personnes le déconseillent et d'autres disent l'utiliser sans problèmes, mélangé ou pas.
Chez moi il n'est pas mélangé à quoi que ce soit d'autre, c'est tout ce que j'avais.
Il est vraiment en tout petits morceaux et même la majorité des feuilles sont bien broyées.
D'ailleurs il doit y en avoir une bonne quantité en pourcentage même si ce n'est pas majoritaire.

Alors j'attends voir les résultats.
De toute manière, avec le potager je suis comme une gosse qui guette ce qui se passe autour du sapin de Noël :noel:

Réponse ci-dessus posté le mercredi 21 novembre 2012 : 14:50



Voilà voilà, j'ai fini les 9 planches aujourd’hui.

Sur une d'entre elles je n'ai mis qu'un ou 2 cm de BRF (difficile de faire juste 1) et sur la dernière il y a aussi des feuilles mortes et du carton.

Je reviens à l'article sur le BRF en terre argileuse et le lien donné sur le Complexe argilo-humique.

Manifestement, le premier problème peut venir du fait que l'argile retient l'eau, gonfle et prive d’oxygène les organismes de la terre.
D'un autre côté, dans le lien wikipedia on peut lire ça:

L'activité biologique vient enrober les éléments "argile + humus + ions" dans une colle humique que l'on appelle glomaline conduisant ainsi à stabiliser le complexe en le rendant résistant à la dégradation par l'eau. Cette liaison du CAH est principalement réalisée dans le tube digestif des vers de terre mais aussi (probablement) par d'autres individus. Ici, les champignons jouent un rôle important : ils sont des producteurs de glomalines. D'où la grande importance d'un apport de bois raméal fragmenté (BRF) pour favoriser la production de colles humiques et stabiliser les agrégats, d'où aggradation.

Donc le BRF reste plus que conseillé pour maintenir/rendre la terre fertile et l'empêcher de se dégrader.

Et c'est là que les explications de Jean-Marie Lespinasse me reviennent à l'esprit: première solution facilement à portée de main: les buttes. Je crois que le mieux c'est de surélever les planches de culture, même un peu, pour que l'eau puisse s'écouler.
Si elle ne stagne plus dans les planches, il n'y a plus de risque d'étouffement, la terre ne pourra plus gonfler au point de chasser tout oxygène.

Je ne l'ai pas fait.

Par contre, ce que je vais faire c'est enlever de la terre dans les passages entre les planches (et en profiter pour créer avec tout ça une dernière planche déjà surélevée). Comme en plus mon potager est très légèrement en hauteur par rapport au reste du jardin, l'eau pourra s'écouler tranquillement.

Voilà la première idée qui me vient à l'esprit.


Sujet écrit par Pistou le mercredi 21 novembre 2012 à 21:12

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