Salut nom de mildédiou !

Je ne vous raconterais pas de bêtise en disant que la Bretagne est un pays où il pleut de temps en temps. Ce n'est pas pour autant, cher Raoul, que nous cultivons les pommes de terre dans les râteliers de nos étables !!

Or le mildiou existe partout, même chez mum. Il a besoin de conditions qui lui soient propres pour se développer et attaquer nos gentilles plantes bichonnées après l'hiver.
Et la première condition est l'humidité. C'est ainsi qu'il se développe plus rapidement sur les pdt plantées au bord des talus boisés où le soleil apparait tardivement : la rosée tarde à s'évaporer.
La deuxième condition est suffisamment de chaleur. Et justement, dans le sud, la plupart du temps, il en a de trop, ce qui fait aussi que l'humidité est moins intensive que chez nous.

La proposition de la rotation des cultures est alléchante, mais elle n'est pas suffisante. Les spores de notre champignon microscopique sont partout : un coup de vent les porte ici ET là. Je pense que les meilleurs moyens de lutter contre cette vacherie, c'est de remuer souvent le sol et de ne pas hésiter à traiter de bonne heure les plantes sensibles.

Il faut dire que cette année est une année exceptionnelle dans le crû du mildiou. En général, on a moins de mal ; et peut-être a-t-on été porté à agir comme les autres années ordinaires.

Kenavo. (et pour raoul, ne fait pas exprès de rester soft, il nous faut des avis !!)

Edité Mercredi 18 juillet 2007 :21:26 par jjelpe