Bonjour,
Dans les années 50, je ramassais avec mon Papa, les doryphores a la main sur les pommes de terre; Il était hors de question de mettre un quelconque produit, qui s'il existait devait valoir la peau des fesses; Nous les mettions dans de vieilles boîtes de conserves avec de l'alcool a brûler et plouf!
Ne pas oublier qu'a cette époque là, le jardin nourrissait cinq personnes pour toutes l'année avec les lapins, volailles et autres chèvres. Que nenni de l'Or Brun, fumier maison, ou tout était bon, a cette époque, le 'BIO' n'était pas né!
Il y avait des pruniers, cerisiers, pommiers et autres poiriers, qui en plus des fruits permettaient a Maman, de faire des confitures et autres marmelades; Nous allions aux mûres en Septembre.
Nous savions vivre avec et de la nature, chose que peu de gens savent faire aujourd’hui(a leur corps défendant, elle a bien changée!! ) Les rivières étaient poissonneuses.
Le beurre, le lait, la crème, juste au bout du jardin.
Viande le Dimanche de l'élevage familial, et le jeudi, de la viande de cheval, car les croissances n’étaient pas toujours au rendez vous;
Alors quand je vois et entends, que avoir du cheval a la place du bœuf, provoque un tel tollé, OK, ce n'est pas normal, mais il n'y a pas de quoi en mourir; On entend beaucoup moins parler de la qualité de l'eau, de l'air et des méthodes de productions, y comprises "BIO", sur lesquelles on pourrait y laisser sa santé.
Enfin, moi je ne le verrai pas, mais un jour certain, le monde des fraises a Noël, des framboises a Pâques et des cerises a l’Épiphanie, sera, par la force des choses, obligé de faire marche arrière.
Tiens, les premières tomates plantées par Papa, furent des Fournaise et pas F1. Pierre :)