mon vignoble

le Chambourcin (N°26205)

– Identification/Origine : ce serait un croisement entre le 12 417 Seyve-Villard et le 7053 Seibel. Le Chambourcin a été multiplié assez tardivement, à partir de 1963.

– Synonymie : 26-205 Joannès-Seyve

chambourcin

– Description : grappes moyennes à grandes, compactes, quelquefois millerandées, pédoncules longs restant verts; baies noires moyennes, ovoïdes, d’un beau noir bleuté, pulpeuses.

– Aptitudes de production : débourrement tardif. Très vigoureux avec un port étalé, à tailler court de préférence. Gros producteur, il faut le limiter dans sa production, mais il est coulard toutefois les premières années de sa plantation par excès de vigueur. Présente une bonne résistance au mildiou, à l’oïdium et aux froids d’hiver. Sensible à la carence magnésienne en début d’installation, à la sécheresse, au millerandage et au phylloxéra. Craint la chlorose et doit donc être greffé si on l’installe sur des terres calcaires. Maturité 2ème époque tardive.

– Type de vin/Arômes : donne un vin riche en couleur et alcool, de qualité convenable, parfumé et demandant à vieillir.
Arômes de cerise noire, goût herbacé pour un vin jeune, prune, touche épicée, … .

 

le Jurançon noir

– Identification/Origine : ce cépage est originaire du Sud-ouest, plus précisément de l’Agenais, inscrit au Catalogue officiel des variétés de vigne de cuve liste A1.
D’après des analyses génétiques publiées, il provient du croisement entre la
folle blanche et le côt ou malbec. Bien que proche, il ne s’agit pas de la forme noire du jurançon blanc.

– Synonymie : folle noire, fola belcha, enrageat ou enrageade, dame noire, plant de dame, moutot, chalosse ou jalosse, grand noir (à ne pas confondre avec le grand noir de la Calmette), can(n)ut, gouni ou gouny, quillat ou quillard, luxuriant en Aveyron

 jurançon

Description : grappes moyennes, cylindro-coniques, quelquefois ailées, un peu courtes, compactes, pédoncules courts et forts; baies moyennes, ellipsoïdes ou sphérico-ellipsoïdes, fortement attachées à des pédicelles très courts très forts et verruqueux, peau un peu épaisse peu résistante de couleur noir foncé très pruinée, chair ferme pulpeuse juteuse assez sucrée un peu astringente à saveur simple.

– Aptitudes de production : débourrement moyen. Maturité 2ème époque moyenne.
Port érigé, très vigoureux, rustique, fertile avec une production régulière, à tailler court car il s’épuise assez rapidement. Sensible au mildiou, à la pourriture grise, aux vers de la grappe et à la sécheresse. Peu atteint par les maladies du bois.

– Clones agréés : 2 au total, les 438 et 571. Autres cépages et autres clones agréés

– Type de vin/Arôme : fait partie de l’encépagement des appellations Lavilledieu, Estaing, Entraygues-Le Fel, … .
Donne un vin peu ou moyennement alcoolique, de couleur peu intense, léger, commun, simple, à boire rapidement. Vinifié en rosé, on obtient des vins vifs et fruités.
Arôme de violette, … .

 

le Villard noir (N°18315)

Identification/Origine : croisement entre le chancellor (7 053 Seibel) et le Seibel 6905 obtenu par la Maison Seyve-Villard installée anciennement à Saint Vallier dans la Drôme.
Comme pour le villard blanc (
12 375 Seyve-Villard), ils furent les deux hybrides producteurs directs les plus multipliés. Aujourd’hui, le Villard noir est en voie de disparition.

– Synonymie : 18 315 Seyve-Villard

 villard

Description :grappes cylindro-coniques, moyennes, compactes, à grains ovoïdes, noir bleuté, à peau épaisse, pulpeux à saveur herbacée.

– Aptitudes de production : Débourrement moyen. Comme le villard blanc, il peut être planté franc de pied. Toutefois et en raison de sa vigueur moyenne, il est préférable de le greffer sur un porte-greffe vigoureux. Assez productif, il repousse bien à fruits si des gélées de printemps venaient à sévir. Très résistant au mildiou, il est quelque peu sensible à la pourriture grise, à l’oïdium et à l’anthracnose. Maturité 1ère époque tardive.

– Type de vin et arômes : donne un vin alcoolique, coloré, astringent avec un goût herbacé assez prononcé.

 

le Plantet (N°54/55)

Identification/Origine : l’origine du Plantet est imprécise mais il a très certainement comme parent le berlandiéri. Ce cépage était avant 1960 le deuxième hybride producteur direct le plus cultivé derrière le 7053 Seibel ou Chancellor.

– Synonymie :5455 Seibel

plantet

Description :grappes grandes, cylindro-coniques, compactes, ailées, pédoncules moyens forts avec très souvent une partie lignifiée; baies petites à moyennes, rondes, peau d’un beau noir bleuté très pruinée, pulpe importante s’écrasant difficilement à jus incolore et à saveur très foxée.

– Aptitudes de production : débourrement tardif, son cycle phénologique est assez court.
Assez rustique, ne demande pas ou peu de traitements contre le mildiou et parfois un seul soufrage contre l’oïdium suffit. Production importante et régulière et même en cas de gelées de printemps, arrive toujours à donner une petite récolte. Ses rameaux se détachent facilement sous l’action du vent et suivant les années subit des attaques de l’érinose. Il est bon greffon mais on peut le planter directement à condition que le sol ne soit pas trop phylloxérant et trop calcaire.
Maturité première époque.

– Type de vin : donne un vin de faible qualité, coloré, à saveur framboisée assez désagréable surtout lorsque l’on a pas l’habitude de boire ce type de vin.

 

le Garonnet

Identification/Origine : hybride interspécifique obtenu par la Maison Seyve-Villard de Saint Vallier dans la Drôme en croisant le chancellor (7 053 Seibel) par le subéreux (6 905 Seibel), inscrit au Catalogue officiel des variétés de vigne liste A1. On peut le rencontrer aux Etats unis, au Canada, … en France

 

– Synonymie : garronet, 18.283 Seyve-Villard

 

garonnet

– Description : grappes moyennes à grandes, tronconiques, compactes; baies moyennes, arrondies ou ovoïdes, peau d’un beau noir bleuté, chair pulpeuse. Le point pétiolaire est teinté de rouge.

– Aptitudes de production : débourrement précoce. Doit être greffé. Vigoureux, très productif, il est sensible au mildiou et à la pourriture grise, un peu moins à l’oïdium. Craint la sécheresse.
Maturité 2ème époque moyenne.

– Type de vin : donne un vin commun, manquant de couleur, riche en alcool, avec présence d’anthocyanes diglucosides.

 

l’ Alphonse Lavallée

vigne alphonse

 

– Identification/Origine : on ne connaît pas l’origine exacte de cette variété, c’est en Angleterre qu’elle fut d’abord cultivée sous serres, inscrite au Catalogue officiel des variétés de raisin de table et de cuve (double fin) liste A1. A noter que la variété Léopold III est une mutation tétraploïde de l’ Alphonse Lavallée.

– Synonymie : moltge, Royal-Albert, ribier (à ne pas confondre avec le ribier ou petit ribier ancien cépage de cuve ardèchois), garnacha roya, enfes en Turquie, almeria negra en Espagne, slyovy en Russie (pour toute la synonymie des cépages,cliquez ici !).

– Description :grappes moyennes à grandes parfois très volumineuses, tronconiques, plus ou moins lâches; baies très grosses 25 mm, sphériques un peu bosselées à base aplatie ce qui donne une section transversale parfois irrégulière, peau épaisse pruinée d’un beau noir bleuté croquante, pulpe un peu charnue ferme juteuse astringente faiblement aromatique.

– Aptitudes de production : débourrement moyen. Très vigoureux, son port est horizontal ou retombant et c’est un gros producteur. Sensible aux gelées d’hiver, à l’excoriose, à l’érinose, au mildiou, à l’oïdium et à la pourriture grise. Il est quelquefois sujet au millerandage et la coloration de ses baies peut être parfois irrégulière. Ses grains sont sujet à l’éclatement malgré leur peau épaisse.
Maturité 2ème époque, deux à trois semaines après le chasselas.

– Clones agréés : cinq au total, les 319, 797, 798, 799 et 857. Autres cépages et autres clones agréés, cliquez ici !

– Raisin de table : les raisins de l’ Alphonse Lavallée présentent une bonne aptitude à la conservation et résistent bien au transport.

 

 

le Colombard

vigne colombard

 

– Identification/Origine : très certainement un des plus vieux cépages charentais. D’après des analyses génétiques publiées, il provient d’un croisement entre le gouais et le chenin.
Il est inscrit au Catalogue officiel des variétés de vigne
liste A1.

– Synonymie : bon blanc en Vendée, queue tendre, colombier, gros blanc roux, chabrier vert

– Description : grappes moyennes, cylindriques ou cylindro-coniques, ailées, compactes;
baies petites à moyennes, ovoïdes, blanc verdâtre à jaune doré à pleine maturité, pulpe juteuse.

– Aptitudes de production : débourrement moyen. Port semi-érigé, fertile, très vigoureux et productif. Il est donné comme peu sensible au vent, un peu plus sensible à l’oïdium, au mildiou, à la pourriture grise, aux vers de la grappe, aux acariens et aux cicadelles. Redoute le stress hydrique.
A sa maturité de 2ème époque tardive, il peut quelquefois s’égrener.

– Clones agréés : 14 au total, à préférer les 605, 606, 607, 608, 1 179 et 1 180. Autres cépages et autres clones agréés, cliquez ici !

– Type de vin/Arômes : fait partie de l’encépagement de quelques appellations bordelaises comme Bordeaux, Blaye, Côtes de Blaye, Côtes de Bourg, Crémant de Bordeaux, Entre Deux Mers, Entre Deux Mers-Haut Benauge, Premières Côtes de Blaye, Sainte Foy-Bordeaux … ainsi que ceux des appellations Pineau des Charentes et Palette.
Donne un vin blanc nerveux, fin et corsé, agréable à boire, rafraîchissant en été. Son eau de vie en Charente est jugée comme légèrement inférieure à celle de la
folle blanche ou de l’ugni blanc.
Arômes de agrumes, buis, citron vert, fleurs blanches, fruits exotiques, nectarine, pamplemousse, pêche, rhubarbe, sueur, … .

 

le Couderc 4 401

vigne coudrec

 

– Identification/Origine : croisement interspécifique réalisé en 1884 par Georges Couderc (1850-1928) entre le chasselas rose et le rupestris. Cet hybride producteur direct a été beaucoup plus multiplié dans le sud-ouest de la France et en Val de Loire, dans certains cas a même été utilisé comme porte-greffe. François Baco (1865-1947) et Vincent Malègue (1830-1915) l’ont également utilisé comme géniteur.

– Synonymie :oiseau rouge, tank, hybride Terray, malafosse, oazo rukh, sakhotin (pour toute la synonymie des cépages, cliquez ici !).

– Description :grappes petites à moyennes, cylindro-coniques, ailées, plus ou moins compactes, présence quelquefois de petits grains verts, pédoncules moyens restant verts à maturité; baies petites, sphériques, peau d’un beau noir bleuté très pruinée, pulpeuses, à jus coloré.

< < < Photographies prises au Conservatoire des cépages à Tranzault (Indre).


– Aptitudes de production : affectionne tout particulièrement les terres profondes et fertiles, il faut éviter de le planter en sols calcaires. Vigoureux et gros producteur mais très irrégulier, à tailler court de préférence. Sensible aux différentes maladies cryptogamiques, un peu moins au mildiou et au black-rot. Bonne résistance au phylloxéra. Attaqué assez souvent par les oiseaux. Maturité 1ère époque tardive.

– Type de vin : donne un vin rouge vif, bleuissant au contact de l’air, amer, grossier, solide, qui était surtout utilisé dans les coupages.

 

le Sauvignon

vigne sauvignon

 

Identification/Origine : cépage typiquement bordelais, inscrit au Catalogue officiel des variétés de vigne liste A1

– Synonymie : sauternes, blanc fumé dans le département de la Nièvre, ahumat dans le Béarn, fié en Poitou pour le sauvignon gris, mune mahatsa pour le blanc

– Description : grappes petites à moyennes, tronconiques, compactes, parfois ailées; baies petites, ovoïdes ou de forme légèrement elliptique, peau épaisse d’un beau jaune d’or à maturité complète (existe aussi en gris clone 917 et en noir), pulpe fondante ayant une saveur spéciale rappelant quelque peu le muscat.

– Aptitudes de production : débourrement moyen, postérieur à celui du sémillon, mais devançant de quelques jours celui du cabernet-sauvignon. Affectionne tout particulièrement les terres peu ou moyennement fertiles. Vigoureux (à greffer de préférence sur des porte-greffes de faible vigueur), bon producteur, port érigé demande cependant à être conduit sur fils de fer et palissé avec soin. Sensible à l’oïdium, au black-rot, à l’excoriose, à l’érinose, aux maladies du bois, moins atteint par le mildiou, très sensible à la pourriture grise. Maturité 2ème époque tardive.

– Clones agréés :20autotal,àéviterles 316et317 porteurs d’enroulement (réf. : Ch. d’agric./Aude).
A préférer les 297 (plus sensible toutefois à la pourriture grise), 376, 530, 905 et 906.
Autres cépages et autres clones agréés,
cliquez ici !

– Type de vin/Arômes : fait partie de l’encépagement des appellations Sauternes, Barsac, Loupiac, Sainte Croix du Mont, Bergerac, Monbazillac, Pouilly fumé, Blanc fumé de Pouilly, Sancerre, Menetou-Salon, Quincy, Reuilly, Valençay, Vin du Haut Poitou, Saint Bris, Cassis, Bandol, … Dans le Sauternais, il produit d’excellents vins blancs liquoreux. Dans d’autres régions, il donne un vin blanc sec, très parfumé, élégant, très fin, équilibré, typé, riche en alcool.
Arômes pour le Sauvignon blanc de abricot, acacia, amande amère, ananas, bois de rose, bourgeon de cassis, buis, cassis, champignon, citron, coing, cuir, épices, fenouil, feuille de cassis, feuille de groseille à maquereau, fleur d’acacia, fleur d’oranger, foin coupé, fougère, fruit de la passion, fruits exotiques, genêt, iris, mangue, menthe fraîche, miel, narcisse, note de fumé, note musquée, note un de jeunes feuilles froissées, orange, paille, pamplemousse, pierre à fusil (Sancerre), poireau cuit, poivron vert, pomme fraîche, silex, sous bois, violette, zeste d’agrume, …

 

A propos paysanature16

depuis tout petit passionner d'agriculture j'en fait aujourd'hui mon metier et ma passion que demander de mieux. Sans la nature je ne serait rien.
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