le tournesol

Les 10 règles pour gagner plus en tournesol

 

Le progrès génétique offre des variétés avec de plus en plus de potentiel chaque année. Cependant le (réseau développement Maïsadour Semences). La moyenne de la culture en France se situe la même technique optimisée. C’est l’objet de la démarche Technosol, à travers laquelle Maïsadour Semences rendement moyen progresse peu. La génétique fait 50 quintaux = moyenne essai Niort, 2006, 24 variétés année à 23,5 q/ha ! La valorisation du potentiel de rendement des hybrides de tournesol nécessite un itinéraire souhaite accompagner les agriculteurs vers une optimisation économique de leur conduite culturale.

 

1 – Semer tôt, c’est plus de quintaux

Le Tournesol se sème tôt, dès que le sol est suffisamment ressuyé et réchauffé. Les semis précoces obtiennent les meilleures performances : la floraison est décalée vers une période où les stress hydriques sont moins importants.

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2 – LE SEMIS

Avec son service Précosem, Maïsadour Semences vous accompagne dans votre choix de réaliser des semis plus précoces. Pour plus d’informations, consulter votre technicien habituel ou nos experts tournesol (cf encadré, page 9).

 

3 – LES RÉGLAGES

Par ailleurs Maïsadour Semences a lancé pour les semis 2010 son activateur de levée

Synergy4+ qui permet de bénéficier pleinement des semis précoces. En accélérant le temps de levée (1 à 5 jours), la jeune plantule se défend mieux contre les ravageurs.

Source : étude en production MAÏSADOUR Semences 2006-2008

Effet de l’écartement sur le rendement pour une densité de 70 000 plantes/ha

 

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Optimiser votre écartement

L’optimum est à 45 cm, mais peu pratiqué pour des raisons de commodités.

Un écartement de 60 cm est un bon compromis.

Éviter un écartement de 80 cm car le rendement est affecté : couverture

Insuffisante du sol qui favorise le développement des adventices.

 

Viser le bon peuplement

Le peuplement optimum varie entre 60 000 et 75 000 plantes/ha, selon le type de sol, la date de semis et la variété. Pour viser un bon peuplement, il faut respecter quelques règles :

• limiter la densité dans les situations humifères ou séchantes et en cas de semis tardifs ;

• semer 5 à 10 % au-dessus de l’objectif recherché en plantes/ha ;

• semer lentement (6 km/h) en vérifiant le sélecteur de chaque élément semeur.

 

4 – LA PARCELLE

Reconnu pour sa capacité à valoriser les sols moyens, le tournesol est d’abord une culture des bonnes terres et peu exigeante si ce n’est dans la rigueur du suivi cultural ; le cycle est très court, en 3 mois tout est joué.

 

Pour le choix de la parcelle :

• Respecter la rotation en oléagineux, retour minimum 1 année sur 3.

• Avoir une bonne structure de sol pour favoriser l’enracinement.

• Le pivot peut descendre à 3m de profondeur en situations favorables.

• Le tournesol développe également un abondant chevelu racinaire dans l’horizon 0-40 cm.

4 – LE DÉSHERBAGE CLASSIQUE

Le désherbage est un point clé de l’itinéraire cultural. Une présence forte de mauvaises herbes entraîne une compétition sur l’eau ce qui peut pénaliser le rendement (de 10 à 20 % suivant la situation).

 

Désherbage chimique

Un programme de désherbage doit être adapté aux adventices dominantes. Dans la plupart des cas, les programmes de désherbage associent un produit à spectre antigraminées avec un produit à spectre antidicotylédones. Ci-contre quelques exemples de programmes qui indiquent l’efficacité sur des flores classiques et envahissantes.

 

Désherbage mécanique

Le binage, tout en décompactant les sols battus, est un complément utile du désherbage chimique. La synergie entre désherbage chimique et mécanique augmentent le rendement en moyenne de 9 %. On peut intervenir, selon la hauteur de la culture, jusqu’au stade 4-5 paires de feuilles.

 

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5 – L’INNOVATION CLEARFIELD®

La technologie CLEARFIELD®, une solution unique de post-levée

Pour la première fois en France, les agriculteurs pourront désherber le tournesol en post-levée.

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6 – L’AZOTE : viser la dose juste

La Fumure

L’azote, un élément indispensable qu’il faut bien raisonner.

 

Les conséquences d’un excès d’azote

• Exubérance de la végétation

• Développement des maladies (sclérotinia, phompsis)

• La maturité est retardée

Les conséquences d’un déficit en azote

• Perte de rendement par une réduction d’akènes par capitule et d’une baisse de l’activité photosynthétique

 

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Quelques repères

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7 – P ET K : quelques conseils

Fertilisation P et K

Pour un objectif de rendement de 30 q/ha, le tournesol exige peu de phosphore (40 u) et moyennement de potasse

(40 à 60 unités). La gestion de ces éléments minéraux se base sur l’analyse de terre pluriannuelle.

 

8 – LE BORE : un élément à ne pas négliger

Le tournesol absorbe plus de 400 g/ha de Bore dont 80 % entre les stades « 5 paires de feuilles » et « Bouton floral » Une carence peut pénaliser fortement le rendement et la teneur en huile des graines de tournesol (-5 à 7 points).

 

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Les principaux facteurs de risques de carences sont :

Dans ces situations, réaliser un apport de bore en préventif au sol ou en fertilisation foliaire. Il est inutile d’intervenir après l’apparition des symptômes. Pour évaluer le risque, l’analyse de terre reste la solution la plus sûre. Le seuil de carence est évalué à 0,3 ppm en sols acides et de 0,8 ppm en sols calcaires.

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• Parcelle en rotation courte

• Sols légers

• Sols sableux ou très calcaire

• Les chocs thermiques (plus de 30° C), du stade 10 feuilles au début floraison

• Des conditions très sèches du stade 10 feuilles au début floraison

 

 

9 – L’IRRIGATION : 30 à 100 mm d’eau suffisent

Le tournesol est une des cultures de printemps qui s’adapte le mieux aux conditions sèches. Son système racinaire lui permet d’extraire mieux que d’autres l’eau du sol. Du début floraison à la fin du remplissage de la graine, le tournesol consomme en moyenne 230 mm d’eau pour un rendement de 30 q.

Durant cette période, l’eau d’irrigation est bien valorisée : sur des sols légers,

2 apports d’eau de 35 à 40 mm peuvent apporter 8 à 10 q/ha de plus et 2 points d’huiles.

 

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Quelques règles à respecter :

1. Assurer l’apport d’eau juste avant la floraison (1er facteur de rendement).

Un apport trop précoce risque de développer la végétation de façon exubérante.

2. Éviter d’arroser sur la fleur surtout si le temps est humide : l’irrigation risque de favoriser le développement du sclérotinia du capitule

3. Arrêter l’irrigation quand le dos du capitule vire du vert au jaune citron

 

 

10 – LA RÉCOLTE : ni trop tard, ni trop sec

 

N’attendez pas que la partie la plus tardive de la parcelle arrive à maturité idéale. Il faut trouver le point moyen de récolte.

 

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Le bon stade de récolte est entre 9 et 11 % d’humidité des grains.

• La plante ne doit pas être complètement desséchée

• Les feuilles supérieures sont encore jaunes

• Les capitules virent au jaune-brun et ne sont pas « grillés », quelques tiges sont encore vertes.

 

Récolter trop tard présente des risques :

• D’égrenage (oiseau, vent), de maladies et pourritures (botrytis) en fin de cycle avec le retour des pluies

• De chutes de rendement sur le champ, au battage (grain trop sec = grain trop léger)

• De détériorations de la qualité (acidité de l’huile

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A propos paysanature16

depuis tout petit passionner d'agriculture j'en fait aujourd'hui mon metier et ma passion que demander de mieux. Sans la nature je ne serait rien.
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