| Auteur | réponse |
saez
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mercredi 19 février 2014 à 14:27
Sujet déplacé le 26/01/2015 à 21:23 Par pathinini. Bonjour à tous,
J'ai une question qui me taraude depuis quelques jours. Ou est ce que les magasins se procurent des graines en grande quantités ? svp
Édité 2 fois - Dernière édition: 20/02/2014 à 14:27 Par roling.
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ddd
Habitué(e) du jardin
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mercredi 19 février 2014 à 20:53
Bonjour.
Les vendeurs de graines s'approvisionnent chez les semenciers multiplicateurs.
Ce sont des fermes autorisées à multiplier les pieds mères et qui possèdent le matériel les installations de récolte et de conditionnement, il y en à un peu partout dans le monde, car il y a toujours une récolte quelque part.
le multiplicateur est le premier intervenant de la traçabilité, il garantit, le nom, la souche, le taux de germination des lots qu'il met sur le marché.
pour les semences grand public, (marché amateur), les règle sont les mêmes que pour le marché vivrier. (professionnel) sauf qu'avant d'arriver en sachet chez vous, elle passe par un conditionneur qui peut mélanger les lots des multiplicateurs et par un" empaqueteur sous marque" qui lui possède le matériel de stockage et de conditionnement et qui souvent se charge d'approvisionner le magasin ou le site internet.le conditionneur et l'empaqueteur sous marque garantissent au magasin la traçabilité du produit, son nom figure sous forme codé, (série de chiffre), sur chaque sachet de graine.
Réponse ci-dessus posté le mercredi 19 février 2014 : 19:27
Bonjour.
Dans les temps anciens, ayant eu l'honneur de diriger une PME de semences pour le marché grand public européen, je me permets de reprendre le post de grelinette. Dans les années 1990 2007, quelques soient les marques commerciales de semence et de bulbes à fleurs, vous aviez 1 chance sur 3, lorsque vous achetiez un sachet dans un hyper, super, gssb, hard discount, d'acheter une semence conditionnée par cette PME.
"Tu mets l'éclairage sur une filière commerciale assez discrète mais oh combien lucrative "
Ben oui, la filière commerciale des semences dites grand public, (pour les jardiniers amateurs) est discrète, lucrative c'est beaucoup moins certain;
il faut savoir que dans le prix de vente d'un sachet de graine quelque soit l'espèce ou la variété, le prix du produit, dépasse rarement 3% du prix de vente. 80% sont des frais de mise à disposition, (logistique), de marchandisage, d'imprimerie et de conditionnement.
10% sont des redevances tva et taxe parafiscale et droit divers, surtout de photothèque et un peu de droit d'auteur.)en gros la marge de celui qui met la graine dans le magasin est de l'ordre de 7% pas pour faire le bénéfice, mais pour faire tourner la boutique.(Salaire outil de production et investissement)
"Comme dans d'autres spécialités: il y a des producteurs de graines (agriculture) puis toute la chaine des semenciers industriels : Monsanto , Limagrain ..etc qui alimentent les professionnels ,(agriculteurs maraichers ..etc ) des vieilles familles de grainetiers , :Caillard , Thézier ,Vilmorin qui alimentent des détaillants sous diverses formes jusqu'au sachet de deux gramme du jardinier amateur"
ce n'est pas tout à fait cela.
Au début de la chaîne, il y a un obtenteur.
C'est celui qui trouve la variété qui sera commercialisé. C'est à ce niveau qu'on trouve les grands noms du jardinage, Thezier, caillard, Vilmorin, clauss mais aussi des milliers d'autres car depuis henris IV et olivier de Serre, des obtenteur, il y en a eu!
Lorsque l'obtenteur pour des raisons qui ne regardent que lui décide de mettre sa trouvaille en vente, il doit la décrire, décrire sa généalogie et l'inscrire au catalogue des semences.
Une fois la semence inscrite, il lui appartient et à lui seul de la multiplier;lorsque pour une raison ou une autre l'obtenteur s'avère incapable de continuer l'exploitation de sa varièté, c'est à l'état de se substituer à lui. C'est ainsi dans tous les pays et c'est un service public. En France ces obtentions sont conservé dans des musées conservatoires et c'est surtout une des missions de l'INRA.
L'obtenteur ou la structure conservatoire, à pour charge de multiplier les pieds mères, ces pieds mères sont remis à des "multiplicateurs" qui récolteront les graines des pieds mèr et mettront à disposition les variétés a qui voudra bien s'en servir,. (les agriculteurs, les maraîchers, les horticulteurs,les pharmaciens, les botanistes, les pépiniéristes, les forestiers, les jardins botanique.... les empaqueteurs sous marque, qui eux vendront ou se serviront soit de la graine, soit de la plante,soit les fruits, soit tout cela en même temps. Mais ceux la ne peuvent pas reproduire les semences, sauf à justifier d'être aussi multiplicateur.(posséder le matériel et les installation de stockage pour garantir la variété, accepter de payer la carte professionnelle et les taxes y afférents et s'obliger à tenir la traçabilité.
seul les agriculteurs et les jardiniers amateurs peuvent pour leur usage et à condition de ne pas en faire commerce, conserver et ressemer leur propre graine.
Le jardin est une école de patience
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ddd
Habitué(e) du jardin
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jeudi 20 février 2014 à 10:47
Bonjour;
En France et surement partout dans le monde les prix sont libres et il est interdit aux fournisseurs de s'entendre sur les prix.
Mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'obligations qui encadre et informe le consommateur sur le produit qu'il achète.
Un sachet de graine, peu importe qui vous le vend et où vous l’achetez, doit obligatoirement comporter les mentions suivantes.
Un sachet de semences potagères doit porter obligatoirement les mentions suivantes :
• "règles et normes CE", sauf dans le cas des variétés anciennes inscrite sur le registre annexe
• nom de l'espèce (radis, carotte...) et le nom complet de la variété
• grammage en poids ou en nombre de graines
• numéro de lot : indispensable pour la traçabilité de la semence contenue dans le sachet et référence indispensable en cas de réclamation sur la conformité de la semence
• dénomination de la catégorie de semences, généralement «semences standard » ou « St », pas de mention pour certaines espèces mineures
• raison sociale et adresse du conditionneur (ou un numéro conventionnel attribué par la DGCCRF).
• indication de la (ou des) matière active utilisée en cas de traitement chimique. (Ce n'est généralement pas le cas des semences destinées aux jardiniers amateurs)
La photo de la variété et sa description ne sont pas obligatoires. Elles sont mentionnées sous la responsabilité du conditionneur et doivent donc être exactes sous peine de poursuites
De cela, il ressort que le nombre de graines ou le poids de la graine en gramme doit figurer sur le sachet.
Ensuite c'est au consommateur de faire jouer la concurrence.
si vous trouvez que 10 graines de tomate sont trop chères, il vous appartient de trouver un fournisseur moins cher.
le problème est que sur internet, trop nombreux sont les vendeurs qui ne respecte pas les mentions obligatoires, empêchant toute comparaison.
Une rapide recherche google sur les tomates flavance FI, démontrera que y compris sur les sites des plus grande marque, le nombre de graine ou le grammage n'est pas indiqué.
la magouille est là.
en magasin vous n'aurez pas ce manque d'information.
Le jardin est une école de patience
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