mon vignoble

le Chambourcin (N°26205)

– Identification/Origine : ce serait un croisement entre le 12 417 Seyve-Villard et le 7053 Seibel. Le Chambourcin a été multiplié assez tardivement, à partir de 1963.

– Synonymie : 26-205 Joannès-Seyve

chambourcin

– Description : grappes moyennes à grandes, compactes, quelquefois millerandées, pédoncules longs restant verts; baies noires moyennes, ovoïdes, d’un beau noir bleuté, pulpeuses.

– Aptitudes de production : débourrement tardif. Très vigoureux avec un port étalé, à tailler court de préférence. Gros producteur, il faut le limiter dans sa production, mais il est coulard toutefois les premières années de sa plantation par excès de vigueur. Présente une bonne résistance au mildiou, à l’oïdium et aux froids d’hiver. Sensible à la carence magnésienne en début d’installation, à la sécheresse, au millerandage et au phylloxéra. Craint la chlorose et doit donc être greffé si on l’installe sur des terres calcaires. Maturité 2ème époque tardive.

– Type de vin/Arômes : donne un vin riche en couleur et alcool, de qualité convenable, parfumé et demandant à vieillir.
Arômes de cerise noire, goût herbacé pour un vin jeune, prune, touche épicée, … .

 

le Jurançon noir

– Identification/Origine : ce cépage est originaire du Sud-ouest, plus précisément de l’Agenais, inscrit au Catalogue officiel des variétés de vigne de cuve liste A1.
D’après des analyses génétiques publiées, il provient du croisement entre la
folle blanche et le côt ou malbec. Bien que proche, il ne s’agit pas de la forme noire du jurançon blanc.

– Synonymie : folle noire, fola belcha, enrageat ou enrageade, dame noire, plant de dame, moutot, chalosse ou jalosse, grand noir (à ne pas confondre avec le grand noir de la Calmette), can(n)ut, gouni ou gouny, quillat ou quillard, luxuriant en Aveyron

 jurançon

Description : grappes moyennes, cylindro-coniques, quelquefois ailées, un peu courtes, compactes, pédoncules courts et forts; baies moyennes, ellipsoïdes ou sphérico-ellipsoïdes, fortement attachées à des pédicelles très courts très forts et verruqueux, peau un peu épaisse peu résistante de couleur noir foncé très pruinée, chair ferme pulpeuse juteuse assez sucrée un peu astringente à saveur simple.

– Aptitudes de production : débourrement moyen. Maturité 2ème époque moyenne.
Port érigé, très vigoureux, rustique, fertile avec une production régulière, à tailler court car il s’épuise assez rapidement. Sensible au mildiou, à la pourriture grise, aux vers de la grappe et à la sécheresse. Peu atteint par les maladies du bois.

– Clones agréés : 2 au total, les 438 et 571. Autres cépages et autres clones agréés

– Type de vin/Arôme : fait partie de l’encépagement des appellations Lavilledieu, Estaing, Entraygues-Le Fel, … .
Donne un vin peu ou moyennement alcoolique, de couleur peu intense, léger, commun, simple, à boire rapidement. Vinifié en rosé, on obtient des vins vifs et fruités.
Arôme de violette, … .

 

le Villard noir (N°18315)

Identification/Origine : croisement entre le chancellor (7 053 Seibel) et le Seibel 6905 obtenu par la Maison Seyve-Villard installée anciennement à Saint Vallier dans la Drôme.
Comme pour le villard blanc (
12 375 Seyve-Villard), ils furent les deux hybrides producteurs directs les plus multipliés. Aujourd’hui, le Villard noir est en voie de disparition.

– Synonymie : 18 315 Seyve-Villard

 villard

Description :grappes cylindro-coniques, moyennes, compactes, à grains ovoïdes, noir bleuté, à peau épaisse, pulpeux à saveur herbacée.

– Aptitudes de production : Débourrement moyen. Comme le villard blanc, il peut être planté franc de pied. Toutefois et en raison de sa vigueur moyenne, il est préférable de le greffer sur un porte-greffe vigoureux. Assez productif, il repousse bien à fruits si des gélées de printemps venaient à sévir. Très résistant au mildiou, il est quelque peu sensible à la pourriture grise, à l’oïdium et à l’anthracnose. Maturité 1ère époque tardive.

– Type de vin et arômes : donne un vin alcoolique, coloré, astringent avec un goût herbacé assez prononcé.

 

le Plantet (N°54/55)

Identification/Origine : l’origine du Plantet est imprécise mais il a très certainement comme parent le berlandiéri. Ce cépage était avant 1960 le deuxième hybride producteur direct le plus cultivé derrière le 7053 Seibel ou Chancellor.

– Synonymie :5455 Seibel

plantet

Description :grappes grandes, cylindro-coniques, compactes, ailées, pédoncules moyens forts avec très souvent une partie lignifiée; baies petites à moyennes, rondes, peau d’un beau noir bleuté très pruinée, pulpe importante s’écrasant difficilement à jus incolore et à saveur très foxée.

– Aptitudes de production : débourrement tardif, son cycle phénologique est assez court.
Assez rustique, ne demande pas ou peu de traitements contre le mildiou et parfois un seul soufrage contre l’oïdium suffit. Production importante et régulière et même en cas de gelées de printemps, arrive toujours à donner une petite récolte. Ses rameaux se détachent facilement sous l’action du vent et suivant les années subit des attaques de l’érinose. Il est bon greffon mais on peut le planter directement à condition que le sol ne soit pas trop phylloxérant et trop calcaire.
Maturité première époque.

– Type de vin : donne un vin de faible qualité, coloré, à saveur framboisée assez désagréable surtout lorsque l’on a pas l’habitude de boire ce type de vin.

 

le Garonnet

Identification/Origine : hybride interspécifique obtenu par la Maison Seyve-Villard de Saint Vallier dans la Drôme en croisant le chancellor (7 053 Seibel) par le subéreux (6 905 Seibel), inscrit au Catalogue officiel des variétés de vigne liste A1. On peut le rencontrer aux Etats unis, au Canada, … en France

 

– Synonymie : garronet, 18.283 Seyve-Villard

 

garonnet

– Description : grappes moyennes à grandes, tronconiques, compactes; baies moyennes, arrondies ou ovoïdes, peau d’un beau noir bleuté, chair pulpeuse. Le point pétiolaire est teinté de rouge.

– Aptitudes de production : débourrement précoce. Doit être greffé. Vigoureux, très productif, il est sensible au mildiou et à la pourriture grise, un peu moins à l’oïdium. Craint la sécheresse.
Maturité 2ème époque moyenne.

– Type de vin : donne un vin commun, manquant de couleur, riche en alcool, avec présence d’anthocyanes diglucosides.

 

l’ Alphonse Lavallée

vigne alphonse

 

– Identification/Origine : on ne connaît pas l’origine exacte de cette variété, c’est en Angleterre qu’elle fut d’abord cultivée sous serres, inscrite au Catalogue officiel des variétés de raisin de table et de cuve (double fin) liste A1. A noter que la variété Léopold III est une mutation tétraploïde de l’ Alphonse Lavallée.

– Synonymie : moltge, Royal-Albert, ribier (à ne pas confondre avec le ribier ou petit ribier ancien cépage de cuve ardèchois), garnacha roya, enfes en Turquie, almeria negra en Espagne, slyovy en Russie (pour toute la synonymie des cépages,cliquez ici !).

– Description :grappes moyennes à grandes parfois très volumineuses, tronconiques, plus ou moins lâches; baies très grosses 25 mm, sphériques un peu bosselées à base aplatie ce qui donne une section transversale parfois irrégulière, peau épaisse pruinée d’un beau noir bleuté croquante, pulpe un peu charnue ferme juteuse astringente faiblement aromatique.

– Aptitudes de production : débourrement moyen. Très vigoureux, son port est horizontal ou retombant et c’est un gros producteur. Sensible aux gelées d’hiver, à l’excoriose, à l’érinose, au mildiou, à l’oïdium et à la pourriture grise. Il est quelquefois sujet au millerandage et la coloration de ses baies peut être parfois irrégulière. Ses grains sont sujet à l’éclatement malgré leur peau épaisse.
Maturité 2ème époque, deux à trois semaines après le chasselas.

– Clones agréés : cinq au total, les 319, 797, 798, 799 et 857. Autres cépages et autres clones agréés, cliquez ici !

– Raisin de table : les raisins de l’ Alphonse Lavallée présentent une bonne aptitude à la conservation et résistent bien au transport.

 

 

le Colombard

vigne colombard

 

– Identification/Origine : très certainement un des plus vieux cépages charentais. D’après des analyses génétiques publiées, il provient d’un croisement entre le gouais et le chenin.
Il est inscrit au Catalogue officiel des variétés de vigne
liste A1.

– Synonymie : bon blanc en Vendée, queue tendre, colombier, gros blanc roux, chabrier vert

– Description : grappes moyennes, cylindriques ou cylindro-coniques, ailées, compactes;
baies petites à moyennes, ovoïdes, blanc verdâtre à jaune doré à pleine maturité, pulpe juteuse.

– Aptitudes de production : débourrement moyen. Port semi-érigé, fertile, très vigoureux et productif. Il est donné comme peu sensible au vent, un peu plus sensible à l’oïdium, au mildiou, à la pourriture grise, aux vers de la grappe, aux acariens et aux cicadelles. Redoute le stress hydrique.
A sa maturité de 2ème époque tardive, il peut quelquefois s’égrener.

– Clones agréés : 14 au total, à préférer les 605, 606, 607, 608, 1 179 et 1 180. Autres cépages et autres clones agréés, cliquez ici !

– Type de vin/Arômes : fait partie de l’encépagement de quelques appellations bordelaises comme Bordeaux, Blaye, Côtes de Blaye, Côtes de Bourg, Crémant de Bordeaux, Entre Deux Mers, Entre Deux Mers-Haut Benauge, Premières Côtes de Blaye, Sainte Foy-Bordeaux … ainsi que ceux des appellations Pineau des Charentes et Palette.
Donne un vin blanc nerveux, fin et corsé, agréable à boire, rafraîchissant en été. Son eau de vie en Charente est jugée comme légèrement inférieure à celle de la
folle blanche ou de l’ugni blanc.
Arômes de agrumes, buis, citron vert, fleurs blanches, fruits exotiques, nectarine, pamplemousse, pêche, rhubarbe, sueur, … .

 

le Couderc 4 401

vigne coudrec

 

– Identification/Origine : croisement interspécifique réalisé en 1884 par Georges Couderc (1850-1928) entre le chasselas rose et le rupestris. Cet hybride producteur direct a été beaucoup plus multiplié dans le sud-ouest de la France et en Val de Loire, dans certains cas a même été utilisé comme porte-greffe. François Baco (1865-1947) et Vincent Malègue (1830-1915) l’ont également utilisé comme géniteur.

– Synonymie :oiseau rouge, tank, hybride Terray, malafosse, oazo rukh, sakhotin (pour toute la synonymie des cépages, cliquez ici !).

– Description :grappes petites à moyennes, cylindro-coniques, ailées, plus ou moins compactes, présence quelquefois de petits grains verts, pédoncules moyens restant verts à maturité; baies petites, sphériques, peau d’un beau noir bleuté très pruinée, pulpeuses, à jus coloré.

< < < Photographies prises au Conservatoire des cépages à Tranzault (Indre).


– Aptitudes de production : affectionne tout particulièrement les terres profondes et fertiles, il faut éviter de le planter en sols calcaires. Vigoureux et gros producteur mais très irrégulier, à tailler court de préférence. Sensible aux différentes maladies cryptogamiques, un peu moins au mildiou et au black-rot. Bonne résistance au phylloxéra. Attaqué assez souvent par les oiseaux. Maturité 1ère époque tardive.

– Type de vin : donne un vin rouge vif, bleuissant au contact de l’air, amer, grossier, solide, qui était surtout utilisé dans les coupages.

 

le Sauvignon

vigne sauvignon

 

Identification/Origine : cépage typiquement bordelais, inscrit au Catalogue officiel des variétés de vigne liste A1

– Synonymie : sauternes, blanc fumé dans le département de la Nièvre, ahumat dans le Béarn, fié en Poitou pour le sauvignon gris, mune mahatsa pour le blanc

– Description : grappes petites à moyennes, tronconiques, compactes, parfois ailées; baies petites, ovoïdes ou de forme légèrement elliptique, peau épaisse d’un beau jaune d’or à maturité complète (existe aussi en gris clone 917 et en noir), pulpe fondante ayant une saveur spéciale rappelant quelque peu le muscat.

– Aptitudes de production : débourrement moyen, postérieur à celui du sémillon, mais devançant de quelques jours celui du cabernet-sauvignon. Affectionne tout particulièrement les terres peu ou moyennement fertiles. Vigoureux (à greffer de préférence sur des porte-greffes de faible vigueur), bon producteur, port érigé demande cependant à être conduit sur fils de fer et palissé avec soin. Sensible à l’oïdium, au black-rot, à l’excoriose, à l’érinose, aux maladies du bois, moins atteint par le mildiou, très sensible à la pourriture grise. Maturité 2ème époque tardive.

– Clones agréés :20autotal,àéviterles 316et317 porteurs d’enroulement (réf. : Ch. d’agric./Aude).
A préférer les 297 (plus sensible toutefois à la pourriture grise), 376, 530, 905 et 906.
Autres cépages et autres clones agréés,
cliquez ici !

– Type de vin/Arômes : fait partie de l’encépagement des appellations Sauternes, Barsac, Loupiac, Sainte Croix du Mont, Bergerac, Monbazillac, Pouilly fumé, Blanc fumé de Pouilly, Sancerre, Menetou-Salon, Quincy, Reuilly, Valençay, Vin du Haut Poitou, Saint Bris, Cassis, Bandol, … Dans le Sauternais, il produit d’excellents vins blancs liquoreux. Dans d’autres régions, il donne un vin blanc sec, très parfumé, élégant, très fin, équilibré, typé, riche en alcool.
Arômes pour le Sauvignon blanc de abricot, acacia, amande amère, ananas, bois de rose, bourgeon de cassis, buis, cassis, champignon, citron, coing, cuir, épices, fenouil, feuille de cassis, feuille de groseille à maquereau, fleur d’acacia, fleur d’oranger, foin coupé, fougère, fruit de la passion, fruits exotiques, genêt, iris, mangue, menthe fraîche, miel, narcisse, note de fumé, note musquée, note un de jeunes feuilles froissées, orange, paille, pamplemousse, pierre à fusil (Sancerre), poireau cuit, poivron vert, pomme fraîche, silex, sous bois, violette, zeste d’agrume, …

 

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les stades clés de la vigne

stade vigne

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le maïs

Itinéraire technique du maïs en Picardie

 

Travail du sol

Faciliter le réchauffement du sol, pour assurer une levée rapide et homogène qui favorise un enracinement profondlimitant les besoins en eau.

Les racines de maïs sont assez « paresseuses », un sol bien structuré est primordial pour la réussite de la culture. Un semis sur travail profond est recommandé bien que le maïs soit possible en système non labour. Limiter les passages et travailler un sol bien ressuyé.

Une levée rapide est aussi le premier moyen de lutte contre le parasitisme souterrain et les dégâts d’oiseaux.

 

Semis

Semer entre le 10 avril (risque de gel tardif) et le 15 mai (risque de stress hydrique) à 90 000 grains/ha en maïs grain conduit en sec et 110 000 grains en maïs fourrage.

Pas de différence de rendement notable entre les semis à 45 cm et les semis à 80 cm. L’écartement dépend principalement des outils à disposition (bineuse, ensileuse, …).

Semer à 6 km/h maximum pour assurer une profondeur et une régularité de semis sur la ligne.

 

Fiche 3 Maïs

Les atouts du maïs

En système intégré, dans une optique de réduction d’usage des produits phytosanitaires, le maïs présente plusieurs avantages :

– culture de printemps nettoyante vis à vis des adventices à lever automnales

peu exigeante en produits phytosanitaires

spectaculaire réservoir d’auxiliaires en été (coccinelles entre autre)

restitutions organiques élevées

désherbage mécanique facile à mettre en œuvre notamment le désherbinage (qui contribue à économiserl’eau et limite les risques de ruissellement).

 

Place dans les systèmes de culture

Fréquence de retour idéal de 5 ans avec alternance cultures de printemps/cultures d’automne et en alternance graminées / crucifères / protéagineux / autre.

Une rotation longue est le premier élément pour limiter les risques adventices et ravageur, favoriser la biodiversité et la qualité des paysages

 

 

Gestion de l’interculture

Les espèces conseillées sont de type avoine et vesce en mélange, radis, navette, phacélie.

Les moutardes sont possible à condition de les détruire tôt pour accélérer la recharge des sols et augmenter leschances que la réserve hydrique du sol tienne jusque mijuillet ce qui limite les besoins en irrigation.

 

Choix variétal

Peu ou pas de problème de maladie en maïs dans nos régions.

La plupart des maïs résistent à la verse. Le choix de la variété est essentiellement guidé par la précocité et la vigueur au départ. Les récoltes précoces limitent toutefoisle risque fusariose sur le blé qui éventuellement suivrait.

 

 

Fertilisation

Les effluents d’élevage sont très bien valorisés et suffisent souvent à couvrir les besoins en phosphore et enpotasse de la plante dans les systèmes polyculture-élevage.

La fumure starter (18-46-0) en localisé présente un intérêt en sols froids fréquents dans la région et peu favorables au bon démarrage du maïs. Cette fumure permet des économies d’azote, une précocité et un rendement amélioré sans profiter aux adventices.

 

 

Désherbage mixte

3 stratégies possibles pour le désherbage mixte :

Traitement chimique en plein puis binage(s). Le traitement en plein est réalisé soit en pré-levée (attention aux conditions climatiques) soit en post levée précoce (avant 3-4 feuilles du maïs). Ce désherbage à dose réduite est ensuite complété par un voire deux binages à la relevée des adventices.

Herse étrille en prélevée puis traitement chimique en plein. Le passage de la herse doit se faire juste avant la levée et remplace le traitement de prélevée.

Traitement localisé et binage dans l’inter-rang. La difficulté de cette pratique est de trouver les conditions optimales pour le binage et pour l’application des produits phytosanitaires, sinon il faut décomposer les opérations (rampe de traitement localisé puis binage(s).

 

 

Désherbage chimique

Eviter les produits de prélevée (en limitant les risques d’infestation cf « place dans les systèmes de culture »).

Préférer une double application de post-levée plus efficace, moins coûteuse et plus économe en herbicide qu’un passage unique.

 

 

Ravageurs

– Ravageur du sol : éviter les précédents à risques (prairie, jachère, maïs) et surtout la 2ème année après un retournement de pairie temporaire ou de jachère.

Le travail profond est un bon moyen de lutte contre les ravageurs tels que les taupins ou les limaces.

– Pyrales : la pyrale ne fait qu’une génération dans notre région (contre 2 dans le sud).

Broyer le plus bas possible et enfouir les cannes de maïs.

Utiliser les trichogrammes en lutte biologique.

 

 

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la feverole

Itinéraire technique

de la féverole en Picardie

 

Les atouts de la féverole

Comme le pois de printemps, la féverole amène une rupture dans les rotations céréalières et à dominante decultures d’hiver. Dans un contexte de simplification desrotations avec en particulier une diminution des surfacesbetteravières, les rotations céréales / oléagineux sont assezfréquentes et génèrent des difficultés agronomiques enparticulier de désherbage.

La féverole est un excellent « précédent à blé » qui laisse un sol libre tôt et avec peu d’adventices compte tenu de son pouvoir étouffant. De plus, les quantités d’azote disponibles pour la culture suivante sont importantes et viennent en déduction de la fumure minérale de la culture suivante.

 

Place dans les systèmes de culture

La féverole peut succéder à n’importe quelle culture à condition qu’il ne s’agisse pas d’une légumineuse. Attention aussi à l’interculture à base de légumineuses (trèfles vesces,….) qui peuvent favoriser certains ravageurs (sitones, thrips,…).

 

Type de sol

La féverole est une culture exigeante en eau qui ne supporte pas les déficits hydriques pendant toute la durée de végétation : il faut donc la réserver aux sols qui présentent une réserve utile de 100 mm au minimum.

 

Travail du sol

La féverole comme tous les protéagineux est sensible aux accidents de structure du sol. En sols argileux, le non labourest une technique qui convient bien dès lors que laprofondeur de semis atteint bien 5 cm. La profondeur de semis est en effet une des conditions de réussite de la culture : 6 à 7 cm pour les semis de début février, 4 à 5 cmpour les semis de fin février.

 

Semis

– Semer la féverole le plus tôt possible dès le mois de février, dès lors que le sol est ressuyé et permet d’obtenir un semis suffisamment profond. On peut même semer sur sol gelé si le semoir permet de placer les semences suffisamment profond. Le cycle de végétation étant assez long, la plante sensible aux coups de chaleur et au déficit en eau, il ne faut plus semer de féverole après la fin mars.

– Il n’y a pas lieu de moduler la densité de semis selon les types de sol ou les dates de semis. Le meilleur compromisse situe entre 45 et 50 grains par m2 pour obtenir35 à 40 plantes. Augmenter la densité pour créer un couvert étouffant risque de provoquer la verse et de favoriser les maladies foliaires. Contrôler le PMG*, trèsvariable sur cette espèce, pour ajuster la densité.

 

Choix variétal

Le choix de la variété se fait bien entendu sur le critère productivité mais aussi sur la couleur de la fleur qui détermine la destination commerciale et industrielle de la récolte. Le principal marché visé pour la féverole est celui du bassin méditerranéen et en particulier égyptien. C’est donc la productivité et le marché qui vont avant tout orienter le choix de la variété.

 

Traitement de semences

La protection des semences contre le mildiou responsable de la fonte des semis est nécessaire et suffisante.

 

Désherbage

La féverole ne se désherbe chimiquement qu’en post semis pré levée. Deux alternatives sont possibles : soit désherberdès le semis en chimique, soit utiliser des outilsmécaniques tels la bineuse (sur semis à 30 ou 45 cm d’écartement), la herse étrille (en pré-levée ou du stade crosse à 4 feuilles) ou enfin la houe picoteuse (du stade crosse à 4-5 feuilles). Compte tenu de la croissance rapide de la féverole, l’effet de couverture couplé à un désherbagemécanique peut être suffisant pour s’affranchir detoute intervention chimique. La féverole d’hiver semée à l’automne (vers le 1er novembre) peut également se passer de désherbage (chimique ou mécanique) grâce à sa croissance rapide au printemps et à son développement exubérant.

 

Protection fongicide

La rouille est la seule maladie considérée nuisible pour la féverole, et à ce jour il n’existe pas de méthode agronomique pour la combattre ou l’éviter. Par contre la lutte chimique ne vaut que si elle est basée sur l’observationdes symptômes à la parcelle. C’est leur présence avérée de la rouille qui seule justifie une intervention spécifique.

L’anthracnose est peu dommageable sur le rendement et les traitements préventifs ne mettent pas en évidence de gain de rendement.

 

Protection insecticide

Thrips et sitones : leur nuisibilité n’a jamais été avérée, même si leur présence pose question certaines années.

Pucerons verts : ils sont moins nuisibles que les pucerons noirs voire pas du tout pour des attaques tardives etil n’y a pas d’insecticide autorisé.

Pucerons noirs : ils peuvent être pénalisants (jusqu’à

10 qX de perte) et sont donc à surveiller (voir seuil

BSV**). Avant d’envisager une intervention il est toutefois indispensable d’observer la présence d’auxiliaires (prédateurs naturels comme les coccinelles, les larves de syrphes et de chrysopes) et d’essayer de retarder l’intervention en conséquence. En dernière limite, à 20% detiges avec un manchon de pucerons de plus de 1 cm,il faut intervenir, si possible avec une matière active qui préserve au mieux les auxiliaires. Ces derniers peuvent souvent maintenir les populations de pucerons à des niveaux acceptables, très inférieurs aux seuils d’intervention.

Bruches : les pertes de rendement sont négligeables.

Si la récolte est destinée à l’autoconsommation animale, la lutte est donc sans intérêt ! En alimentation humaine (export) la lutte est par contre nécessaire pour assurerle débouché avec généralement 1 à 3 % de grains bruchés au maximum selon les contrats. Il n’y a pas de seuil de traitement visuel. Le raisonnement des interventions repose sur la concomitance entre des températures favorableaux vols et le stade sensible de la féverole.

On intervient à partir du stade « premières gousses de 2 cm de long », si les températures maximales journalières sont supérieures ou égales à 20°C pendant au moins 2 jours consécutifs et s’il est prévu qu’elles s’y maintiennent encore 4 jours (cf BSV**). On relaye

7 jours après si les conditions favorables persistent.

Dans ces situations, les applications contre la bruche détruisent les populations d’auxiliaires ce qui peut déclencher généralement une explosion des populations de pucerons.

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grille d’évaluation maladies du blé

ble fusariose grille grille pietin verse

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ble tendre (ecophyto)

ble ecohpyto

2-Semis

Retarder la date de semis permet d’éviter les premières contaminations de piétin verse, de rouille brune et de septoriose à l’automne.

Éviter un précédent blé pour limiter les risques de piétin verse et de piétin échaudage, un précédent maïs, sans enfouissement des résidus, favorisera la contamination de la fusariose.

Cependant, ces variétés proposent un niveau de tolérance adapté à toutes les techniques culturales aussi bien après labour qu’en TCS et aussi bien derrière une tête d’assolement qu’en blé sur blé.

Réduire la densité de ± 30 % par rapport aux variétés cultivées en itinéraire classique

– en 1er semis : prévoir ± 180 grains / m² en limon et +20 % en craie

– en semis intermédiaire : ± 220 grains / m² en limon et +20% en craie

– après le 20 octobre : 240 grains / m² en limon et +20% en craie

Il est important de raisonner au plus juste la dose de semis, celle-ci conditionne la maîtrise des coûts de production à venir durant le cycle végétatif.

 

3- Désherbage

Pour réduire la quantité d’herbicide, il faut raisonner surtout sur la rotation.

Comme la priorité est donnée dans un premier temps, à la baisse de fongicides, nous conseillons la pratique habituelle utilisée. Cependant, les techniques de « faux semis » ou de couverture du sol peuvent réduire la population d’adventices de la parcelle.

 

4- Fertilisation

Si la fumure de fond reste inchangée, les apports d’azote doivent être réalisés à la variété en prenant comme objectif le rendement accessible un an sur deux.

Décaler le 1er apport de début tallage à la fin tallage ou épi 1 cm, si à la sortie d’hiver le nombre de plantes est supérieur à 200/m² en semis précoce ou normal et 250 plantes/m² en semis tardif.

Tous les apports réalisés trop tôt sont préjudiciables à la culture et au revenu final.

 Prévoir 3 fractionnements à quantifier en fonction de l’objectif de rendement :

– 1er apport : pas plus de 10 à 20 % de l’objectif total

– Entre 1er et 2ème nœud : 50 % (l’objectif est de réguler le nombre de talles qui montent en épis enfin d’optimiser le rendement photosynthétique de la culture)

– Dernière feuille : 30 à 40 % (permet d’augmenter le nombre de grains par épis, le PMG est donc le potentiel de rendement et le niveau de protéines.

 

5- Protection fongicide

Ces variétés ont été choisies et sont conseillées pour leur résistance globale aux maladies car elles obtiennent dans les essais un faible écart entre les rendements non traités et traités.

Si les seuils de nuisibilité ne sont pas dépassés, elles ne nécessitent qu’un seul fongicide pour protéger la dernière feuille.

Cependant, le degré de nuisibilité des maladies est très différent d’une région à l’autre et très dépendant des facteurs agro-climatiques. Il est donc important de raisonner les pratiques culturales et d’optimiser ses dépenses fongicides en fonction de la pression parasitaire attendue (Tableau sur arvalis).

ble ecohpyto3

 

Choisir pour vos prochains semis des variétés de blé tendre afin de se prémunir contre les mycotoxines 

La fusariose des épis est la maladie du blé tendre qui sera plus que jamais au coeur des préoccupations des producteurs de céréales, des organismes stockeurs et de l’ensemble des acteurs de la filière céréalière française puisque la réglementation européenne surles mycotoxines rentre en application depuis la récolte

2006.

Il est aujourd’hui établi que les attaques de fusariose roseum dépendent de trois facteurs principaux : la sensibilité variétale, la contamination de la parcelle liée au précédent cultural (inoculum provenant des résidus de récolte lors de précédents comme le maïs) et du climat humide pouvant intervenir entre la préépiaison et la floraison.

Si on contrôle assez bien l’ensemble des maladies foliaires par la protection chimique, la lutte contre la fusariose est aléatoire et reste très difficile à maîtriser car la fenêtre pour positionner les traitements fongicides années, l’Allemagne et l’Autriche ont mis enplace un classement précis des sensibilitésvariétales aux fusarioses (au delà des observations visuelles) et ont incité les obtenteurs à proposer de nouvelles variétés de blé tendre plus résistantes faisant l’objet d’une note minimum de résistance pour l’inscription au catalogue officiel.

Les mycotoxines (désoxynivalénol – DON), diminuent la consommation et l’assimilation des aliments, agissent sur le système immunitaire des mammifères et des oiseaux. Chez l’homme leurs actions toxiques affectent la capacité de défense des individus et sont peut être cancérigènes.

De ce fait, la fusariose et les mycotoxines qui en découlent deviennent une affaire de santé publique.

Si les teneurs en mycotoxines de stockage sont soumises, depuis quelques années, à une réglementation européenne.

 

Maîtriser la teneur en DON selon le risque agronomique global * 

Le risque est par définition non maîtrisable

Par conséquent, la maîtrise agronomique du risque est stratégique. Elle doit intervenir avant le semis, en combinant la rotation, le travail du sol et la variété, car ce choix doit permettre de limiter le risque a priori en modifiant les facteurs agronomiques. Les meilleures protections fongicides  ne dépassant pas 50 % d’efficacité sur la fusariose comme sur le DON, il est donc important  d’éviter les situations à risque élevé, car le seul recours au traitement fongicide est insuffisant.

Cette maîtrise passe par une évaluation du risque : la grille d’évaluation potentiel d’accumulation du DON dans le grain ci-dessous prend en compte le système de culture (précédent cultural et enfouissement ou non des résidus de récolte), la sensibilité à la fusariose des variétés pour proposer des recommandations.

 

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le chanvre

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Le chanvre

Préparation du sol

Une préférence pour les sols profonds et peu acides

Le chanvre se développe dans quasiment toutes les conditions et peut se retrouver dans tous les types de sols. Néanmoins, sa productivité sera meilleure dans des sols à bon potentiel et possédant des réserves organiques et minérales importantes. Il apprécie les terres profondes et fraîches avec un pH compris entre 6 et 8. En cas de sols trop acides, un chaulage est nécessaire.

Le chanvre apprécie peu les sols lourds, tassés ou hydromorphes où son développement peut être assez hétérogène en phase de levée et d’implantation. Veiller dans ce cas à préparer le semis dans un sol ressuyé et suffisamment réchauffé (aux alentours de 10-12°C).

Labour d’hiver ou de printemps

Malgré son système racinaire à pivot qui ameublit le sol, le chanvre supporte mal une semelle de labour ou tout autre obstacle à son développement.

 En terre lourde (type argileuse), un labour d’hiver peut être recommandé pour obtenir au moment du semis un sol fin et émietté.

 En terre légère, un labour de printemps peut être suffisant.

 Le semis direct peut-être envisageable dans certains milieux.

Un faux semis pour optimiser le lit de semences 

Après le labour (d’hiver ou de printemps) et courant mars-avril avant le semis, reprendre le sol avec le passage d’un outil à dents pour ameublir la terre, favoriser la pénétration des futures racines, faciliter le réchauffement du lit de semences et éviter le dessèchement du sol. Cela aura aussi l’avantage de faire lever les adventices (technique du faux semis) qui seront ensuite détruites de préférence par voie mécanique.  

 

Semis du chanvre

Semer dans de bonnes conditions

En année normale, et selon les régions de production, les semis se réalisent de fin mars à début mai. 

En conditions difficiles, il est possible de retarder le semis jusqu’à début juin, mais le rendement paille principalement risque d’en être diminué. En effet, la production dépend directement de la durée de croissance qui se termine à date fixe au stade fin floraison. Si la date de semis est trop retardée, la durée du cycle végétatif, et donc le potentiel de rendement, seront diminués.

Sous réserve que les conditions de semis soient bonnes, avancer la date de semis permet d’augmenter le rendement paille. Les meilleurs rendements graines sont obtenus avec les semis d’avril.

L’essentiel est d’assurer le démarrage le plus rapide possible de la culture. Un blocage à la levée (sol froid, gelées etc.) peut porter préjudice au développement et donc au rendement du chanvre.

  

Semer à 2-3 cm, en rangs rapprochés

Le semis s’effectue en ligne avec un semoir à céréales classique à socs avec un écartement pouvant varier de 12 à 17 cm, l’optimum étant d’avoir des rangs les plus rapprochés.
La profondeur du semis est de 2-3 cm maximum. Si le semis est trop superficiel, les graines ne trouvent pas l’humidité nécessaire pour germer et lever et deviennent une proie facile pour les oiseaux, friands des graines. A l’inverse, un semis trop profond limite le pourcentage de plantes levées et a un impact négatif, particulièrement sur des sols limoneux sensibles à la battance.

Pour assurer une levée homogène, il est essentiel que la profondeur de semis soit la plus régulière possible.

Impact de la dose de semis

La dose de semis en conditions normales est à moduler en fonction du type de peuplement voulu  qui peut dépendre du cahier des charges signé avec l’industriel. L’impact de la densité de semis sur le rendement paille ou graine est très limité. Elle influera principalement sur la morphologie du peuplement : plus la densité de semis est importante plus les tiges de chanvre seront fines et courtes. Le peuplement recherché s’établit de 200 à 250 plantes levées/m2 (équivalent à 40-50 kg/ha). 

Le Poids de Mille Grains (PMG) est généralement compris entre 15 et 20 grammes selon les variétés.

Rouler si nécessaire

Une fois le semis effectué, un roulage peut être nécessaire. D’une part il  favorise la germination des graines en favorisant la remontée capillaire de l’humidité au sol. D’autre part, il permet de niveler le sol et de limiter la présence de cailloux, pour assurer de bonnes conditions de récolte.

 

Fertilisation azotée du chanvre

Eviter les excès d’azote par une dose bien ajustée

Les besoins de la culture sont estimés à 13-15 unités N/tonne de matière sèche lorsque les ressources en eau ne sont pas limitantes. Le besoin total d’azote se situe donc autour de 120 U/ha pour un objectif de rendement paille de 8 t/ha, duquel il faut soustraire les reliquats du sol et la minéralisation pour calculer la dose d’azote minéral à apporter.
La méthode du bilan peut être appliquée. L’ajustement de la dose est important, et des études sont en cours pour affiner le raisonnement de la fertilisation azotée. En excès, l’azote favorise une végétation exubérante, induit précocement la verse et maintient une humidité excessive des graines (et des feuilles). Les pailles restent plus vertes. En conséquence, la récolte est  retardée et plus difficile, le temps de séchage de la plante est plus important et le défibrage à l’usine devient plus difficile.

Favoriser un apport fractionné

La fertilisation azotée vise à compléter les fournitures d’azote du sol. Le chanvre absorbe de l’azote principalement entre le stade 3 paires de feuilles (50 cm) et la fin de la floraison. Généralement la totalité des apports se fait au semis. Toutefois, il faut noter qu’un apport d’azote fractionné et tardif (semis + stade 50 cm et plus) favorise le rendement en graines.

Une réponse à l’azote très variable

Bien enraciné, le chanvre mobilise l’azote minéral des couches les plus profondes. C’est pourquoi la réponse à l’azote apporté est variable selon l’année, le sol et les conditions climatiques. Elle est donc à adapter en fonction du type et de la profondeur du sol, ainsi que des reliquats effectués par analyses à différentes profondeurs (0 à 30 cm, 30 à 60 cm, 60 à 90 cm pour les sols les plus profonds).

Fertilisation potasse, calcium et phosphore du chanvre

Une plante exigeante en potasse

Le chanvre est une plante exigeante vis-à-vis de la potasse et ses besoins sont élevés (300 U/ha). Les exportations se situent autour de 150 U/ha. Sa période d’application est similaire à celle du phosphore. Sur les sols correctement pourvus, il faut couvrir au minimum les exportations.
Lorsque le sol est riche, à l’appui des résultats des analyses de sol, l’impasse en P et en K peut être envisagée.

  

  

Carence en potassium
La feuille jaunit à partir du bord en direction des nervures. Des taches nécrotiques apparaissent ensuite dans la feuille. Cependant, des bordures brûlées ne sont pas forcément dues à un manque en potassium.

La fréquence de carence en potassium est actuellement très faible.

 

Calcium : des besoins élevés

Les besoins en calcium sont importants et comparables à ceux en potasse (320 U/ha). Le chaulage est capital sur les sols acides. Le chanvre réagit très bien à un chaulage d’entretien de 1 à 1,5 t/ha.

 

  

Carence en calcium
Le calcium est impliqué dans la cohésion des parois cellulaires. Les feuilles les plus âgées présentent les premiers symptômes : des taches jaunes brunes, souvent auréolées d’un brun foncé. La fréquence de carence en calcium reste rare (possible seulement sur des terres acides).

  

Phosphore : couvrir les exportations

Le chanvre est moyennement exigeant en phosphore. Les besoins sont limités (100 U/ha) et les exportations sont d’environ 50 U/ha.
Le phosphore s’applique généralement entre la récolte de la culture précédente et avant les dernières façons culturales précédant le semis du chanvre. Il faut couvrir au minimum les exportations.

La carence en phosphore

Les carences en phosphore sur le chanvre sont mal décrites. Les symptômes se manifestent par une plante de petite taille présentant une partie des feuilles nécrosées (noires/violettes) et enroulées.

Avec les baisses de fertilisation phosphopotassique, ce type de carence peut se développer.

Les adventices du chanvre

Le chanvre, plante étouffante vis-à-vis des adventices

 

Les adventices sont rares sur chanvre (sanves, chénopodes, renouées, panic, sétaire, digitaire). Aucun herbicide n’est homologué sur le chanvre industriel car cette culture ne nécessite pas le recours au désherbage.

Quelques rares infestations sont possibles en cas de mauvaise levée

Si la levée se réalise dans de bonnes conditions (à densité de semis usuelle), le chanvre couvre très rapidement le sol et étouffe les adventices.

Dans le cas contraire (semis trop précoce, terre mal préparée, mauvaises conditions de levée, densité très clairsemée), l’effet étouffement n’existe pas et les mauvaises herbes peuvent alors prendre le dessus. Il n’existe aucune solution chimique de rattrapage. Les adventices qui posent parfois problème dans ce cas sont les sanves, les graminées estivales et les chénopodes dans une moindre mesure. Lorsque la parcelle est fortement infestée en sanves ou en graminées, il est conseillé de procéder à la technique du faux-semis et d’éviter un semis trop précoce.

Date de récolte du chanvre

 

Les dates de récolte dépendent :
• du déroulement du cycle végétatif lequel est conditionné par la longueur du jour, qui détermine l’arrêt du développement des inflorescences.
• du mode de récolte choisi : récolte de la paille seule (culture non battue) ou de la paille et des graines (culture battue). La date de récolte en culture non battue est souvent plus précoce. Ce choix doit être réalisé dès les semis afin de fixer avec discernement la précocité des variétés à implanter et la densité de semis.
• du contrat que le producteur a signé avec un industriel de 1ère transformation.

 

Une influence sur le rendement en graines mais pas en paille

Pour une variété donnée, la date de récolte a peu d’influence sur le rendement paille, sauf, bien sûr, si elle intervient avant la fin de la floraison. Par contre, plus la date est tardive, plus le rendement graines est élevé.

Attention : la graine de chanvre est très déhiscente. Si la récolte est trop tardive, le rendement peut s’effondrer suite à un coup de vent ou une forte pluie.

 

  

En mode non battu : fin août, mais attention aux récoltes trop précoces

La récolte peut s’effectuer dès la fin de la floraison, lorsque l’optimum de rendement en paille est atteint. Néanmoins, à ce stade, les tiges encore très vertes, et la masse foliaire importante peuvent entraîner les conséquences suivantes :
• augmentation du temps de séchage au sol,

• augmentation non contrôlée du rouissage (pourrissement possible car les tiges contiennent beaucoup d’eau),

• fibres et chènevotte de couleur verte, peu prisées par les industriels (défibrage difficile),

 

• qualité de fibre non optimisée. En effet, les fibres continuent à se rigidifier après la floraison des plantes parallèlement à la maturation des  graines, au jaunissement de la tige et à sa défoliation.

En revanche, plus les tiges sont jaunes et défoliées, plus leur fauchage est difficile.

 

 

   

En mode battu : courant septembre, au stade optimal de maturité du chènevis

 

 

  

La date de récolte est liée à la précocité de la variété. La récolte du chènevis s’effectue environ 4 à 6 semaines après la date de pleine floraison, communiquée par l’obtenteur variétal.

Cependant, pour une même plante, les graines n’arrivent pas à maturité en même temps. Ainsi, il est admis que le stade de récolte est atteint lorsque les enveloppes des graines les plus basses de l’inflorescence commencent à tomber, que les graines en haut de l’inflorescence sont au stade pâteux et que les tiges sont quasiment totalement défoliées (du 5 septembre pour les variétés les plus précoces au 15-20 septembre pour les plus tardives). Cette date reste un compromis entre la quantité de chènevis mature et les conditions météorologiques qui, si elles se dégradent, peuvent provoquer un égrenage ou la germination sur pied impactant fortement le rendement en chènevis et compromettant la qualité de la paille.

 

Le mode de récolte se prévoit dès le semis

Le choix du système de récolte est déterminé par le contrat signé entre le producteur et l’industriel de 1ère transformation. Il doit prendre en compte les objectifs de récolte (récolte du chènevis ou non), l’organisation collective ou individuelle de la récolte, les contraintes à l’usine et les débouchés visés. Les différences existant entre les différents modes de récolte concernent principalement la fauche avec la récolte ou non du chènevis.
L’organisation collective de la récolte permet d’investir dans des machines très performantes mais la réactivité du chantier peut être pénalisée si le nombre de machines disponibles est faible.

 

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le tournesol

Les 10 règles pour gagner plus en tournesol

 

Le progrès génétique offre des variétés avec de plus en plus de potentiel chaque année. Cependant le (réseau développement Maïsadour Semences). La moyenne de la culture en France se situe la même technique optimisée. C’est l’objet de la démarche Technosol, à travers laquelle Maïsadour Semences rendement moyen progresse peu. La génétique fait 50 quintaux = moyenne essai Niort, 2006, 24 variétés année à 23,5 q/ha ! La valorisation du potentiel de rendement des hybrides de tournesol nécessite un itinéraire souhaite accompagner les agriculteurs vers une optimisation économique de leur conduite culturale.

 

1 – Semer tôt, c’est plus de quintaux

Le Tournesol se sème tôt, dès que le sol est suffisamment ressuyé et réchauffé. Les semis précoces obtiennent les meilleures performances : la floraison est décalée vers une période où les stress hydriques sont moins importants.

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2 – LE SEMIS

Avec son service Précosem, Maïsadour Semences vous accompagne dans votre choix de réaliser des semis plus précoces. Pour plus d’informations, consulter votre technicien habituel ou nos experts tournesol (cf encadré, page 9).

 

3 – LES RÉGLAGES

Par ailleurs Maïsadour Semences a lancé pour les semis 2010 son activateur de levée

Synergy4+ qui permet de bénéficier pleinement des semis précoces. En accélérant le temps de levée (1 à 5 jours), la jeune plantule se défend mieux contre les ravageurs.

Source : étude en production MAÏSADOUR Semences 2006-2008

Effet de l’écartement sur le rendement pour une densité de 70 000 plantes/ha

 

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Optimiser votre écartement

L’optimum est à 45 cm, mais peu pratiqué pour des raisons de commodités.

Un écartement de 60 cm est un bon compromis.

Éviter un écartement de 80 cm car le rendement est affecté : couverture

Insuffisante du sol qui favorise le développement des adventices.

 

Viser le bon peuplement

Le peuplement optimum varie entre 60 000 et 75 000 plantes/ha, selon le type de sol, la date de semis et la variété. Pour viser un bon peuplement, il faut respecter quelques règles :

• limiter la densité dans les situations humifères ou séchantes et en cas de semis tardifs ;

• semer 5 à 10 % au-dessus de l’objectif recherché en plantes/ha ;

• semer lentement (6 km/h) en vérifiant le sélecteur de chaque élément semeur.

 

4 – LA PARCELLE

Reconnu pour sa capacité à valoriser les sols moyens, le tournesol est d’abord une culture des bonnes terres et peu exigeante si ce n’est dans la rigueur du suivi cultural ; le cycle est très court, en 3 mois tout est joué.

 

Pour le choix de la parcelle :

• Respecter la rotation en oléagineux, retour minimum 1 année sur 3.

• Avoir une bonne structure de sol pour favoriser l’enracinement.

• Le pivot peut descendre à 3m de profondeur en situations favorables.

• Le tournesol développe également un abondant chevelu racinaire dans l’horizon 0-40 cm.

4 – LE DÉSHERBAGE CLASSIQUE

Le désherbage est un point clé de l’itinéraire cultural. Une présence forte de mauvaises herbes entraîne une compétition sur l’eau ce qui peut pénaliser le rendement (de 10 à 20 % suivant la situation).

 

Désherbage chimique

Un programme de désherbage doit être adapté aux adventices dominantes. Dans la plupart des cas, les programmes de désherbage associent un produit à spectre antigraminées avec un produit à spectre antidicotylédones. Ci-contre quelques exemples de programmes qui indiquent l’efficacité sur des flores classiques et envahissantes.

 

Désherbage mécanique

Le binage, tout en décompactant les sols battus, est un complément utile du désherbage chimique. La synergie entre désherbage chimique et mécanique augmentent le rendement en moyenne de 9 %. On peut intervenir, selon la hauteur de la culture, jusqu’au stade 4-5 paires de feuilles.

 

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5 – L’INNOVATION CLEARFIELD®

La technologie CLEARFIELD®, une solution unique de post-levée

Pour la première fois en France, les agriculteurs pourront désherber le tournesol en post-levée.

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6 – L’AZOTE : viser la dose juste

La Fumure

L’azote, un élément indispensable qu’il faut bien raisonner.

 

Les conséquences d’un excès d’azote

• Exubérance de la végétation

• Développement des maladies (sclérotinia, phompsis)

• La maturité est retardée

Les conséquences d’un déficit en azote

• Perte de rendement par une réduction d’akènes par capitule et d’une baisse de l’activité photosynthétique

 

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Quelques repères

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7 – P ET K : quelques conseils

Fertilisation P et K

Pour un objectif de rendement de 30 q/ha, le tournesol exige peu de phosphore (40 u) et moyennement de potasse

(40 à 60 unités). La gestion de ces éléments minéraux se base sur l’analyse de terre pluriannuelle.

 

8 – LE BORE : un élément à ne pas négliger

Le tournesol absorbe plus de 400 g/ha de Bore dont 80 % entre les stades « 5 paires de feuilles » et « Bouton floral » Une carence peut pénaliser fortement le rendement et la teneur en huile des graines de tournesol (-5 à 7 points).

 

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Les principaux facteurs de risques de carences sont :

Dans ces situations, réaliser un apport de bore en préventif au sol ou en fertilisation foliaire. Il est inutile d’intervenir après l’apparition des symptômes. Pour évaluer le risque, l’analyse de terre reste la solution la plus sûre. Le seuil de carence est évalué à 0,3 ppm en sols acides et de 0,8 ppm en sols calcaires.

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• Parcelle en rotation courte

• Sols légers

• Sols sableux ou très calcaire

• Les chocs thermiques (plus de 30° C), du stade 10 feuilles au début floraison

• Des conditions très sèches du stade 10 feuilles au début floraison

 

 

9 – L’IRRIGATION : 30 à 100 mm d’eau suffisent

Le tournesol est une des cultures de printemps qui s’adapte le mieux aux conditions sèches. Son système racinaire lui permet d’extraire mieux que d’autres l’eau du sol. Du début floraison à la fin du remplissage de la graine, le tournesol consomme en moyenne 230 mm d’eau pour un rendement de 30 q.

Durant cette période, l’eau d’irrigation est bien valorisée : sur des sols légers,

2 apports d’eau de 35 à 40 mm peuvent apporter 8 à 10 q/ha de plus et 2 points d’huiles.

 

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Quelques règles à respecter :

1. Assurer l’apport d’eau juste avant la floraison (1er facteur de rendement).

Un apport trop précoce risque de développer la végétation de façon exubérante.

2. Éviter d’arroser sur la fleur surtout si le temps est humide : l’irrigation risque de favoriser le développement du sclérotinia du capitule

3. Arrêter l’irrigation quand le dos du capitule vire du vert au jaune citron

 

 

10 – LA RÉCOLTE : ni trop tard, ni trop sec

 

N’attendez pas que la partie la plus tardive de la parcelle arrive à maturité idéale. Il faut trouver le point moyen de récolte.

 

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Le bon stade de récolte est entre 9 et 11 % d’humidité des grains.

• La plante ne doit pas être complètement desséchée

• Les feuilles supérieures sont encore jaunes

• Les capitules virent au jaune-brun et ne sont pas « grillés », quelques tiges sont encore vertes.

 

Récolter trop tard présente des risques :

• D’égrenage (oiseau, vent), de maladies et pourritures (botrytis) en fin de cycle avec le retour des pluies

• De chutes de rendement sur le champ, au battage (grain trop sec = grain trop léger)

• De détériorations de la qualité (acidité de l’huile

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les rotations et assolements de demain

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itineraire technique du pois

Itinéraire technique du

POIS PROTEAGINEUX DE PRINTEMPS en Picardie

 

Travail du sol

– Le pois ne nécessite pas systématiquement un labour.

– Son système racinaire est peu colonisateur. Il faut veiller à avoir un sol bien structuré au printemps, sans obstacle à son développement.

– Le semis réalisé sur un sol bien ressuyé est une priorité.

 

Semis

Date de semis : Quand les conditions sont favorables (voir ci contre), il faut semer le pois le plus tôt possible entre début février et mi mars (maxi fin mars) pour ne pas compromettre le potentiel. En général les semis précoces limitent le risque de stress thermique au stade gousse plate. En sols séchants, les semis sont un peu plus précoces.

Densité de semis : Pour obtenir une densité voisine de

60 plantes par m2 :

• sur limon séchant ou non, on vise une densité de semis de 80 grains /m2 au maximum.

• En sol de craie, viser 20 plantes levées de plus.

Si la variété a une tenue à la verse moyenne cette densité pourra être réduite de 25 % pour réduire la pression des maladies foliaires de début de cycle. Les densités ci-dessus peuvent être réduites sans pertes de potentiel. Elles se justifient pour augmenter la masse végétative et faciliter la récolte.

 

Fiche 6 Pois

Les atouts du pois protéagineux

– Le pois de printemps amène une rupture dans les rotations céréalières et aide à gérer les difficultés de désherbage de plus en plus fréquentes dans les successions de cultures hivernales.

– Le pois est aussi et surtout un excellent « précédent à blé » qui laisse un sol libre tôt.

– L’azote que le pois fixe sur ses nodosités sera un gain appréciable sur la fertilisation azotée de la culture suivante.

 

 

Place dans les systèmes de culture

Privilégier le pois en fin de rotation après un blé ou un orge et avant un colza qui valorise au mieux les reliquats azotés laissés par le pois. Il est possible aussi de l’implanter après un maïs grain récolté tard, une betterave en arrachage tardif ou un légume (endive, salsifis,….).

Attention à ne pas revenir trop souvent avec les protéagineux dans la succession pour éviter les problèmes sanitaires tels que le mildiou, l’aphanomyces, …

Une culture de pois tous les 5 ans est un bon compromis.

 

Choix variétal

Le premier critère de choix de la variété, outre la productivité, est la tenue de tige. Ce critère permet de conserver la culture debout jusqu’à la fin de cycle et de limiter les risques de développement de maladies favorisées par des couverts denses et humides. C’est le cas notamment de l’anthracnose que l’on peut contrôler avec un seul fongicide en année favorable.

 

Traitement de semences

La protection des semences contre le mildiou responsable de la fonte des semis est nécessaire même en protection intégrée car il n’y a pas de solution alternative.

 

Désherbage

Pour limiter le recours aux herbicides, il est possible d’intervenir en post levée du pois avec plusieurs spécialités à faibles doses en mélange, ou bien d’utiliser des outils dedésherbage mécanique tels que :

• la herse étrille avant la levée ou après le stade « crosse »

• la houe rotative à partir du stade crosse du pois jusqu’à 5 feuilles.

Le désherbage mécanique et le désherbage chimique peuvent être utilisés de façon complémentaire. Par exemple : premiers passages mécaniques sur dicotylédones et rattrapage antigraminées en chimique.

 

 

Fertilisation

Le pois est une culture moyennement exigeante en phosphore et potasse (normes COMIFER). Le sol doit également être correctement pourvu en magnésium.

Les carences en bore sont à craindre dans les parcelles qui n’en reçoivent pas (ex rotation sans betteraves) et dans les sols mal pourvus. Un apport peut alors être nécessaire (de 100 à 200 gr /ha)

Aucun apport d’azote ne se justifie sur pois protéagineux.

 

Protection fongicide

Avec une densité de semis raisonnable, une variété à port dressé et une bonne tenue de tige, les risques anthracnose et botrytis sont plus faibles car la végétation sèche vite après une pluie ou une rosée. Si malgrétout, la pression est trop forte (pluies fréquentes), une ouplusieurs interventions peuvent être envisagées dès que leseuil de traitement de 40 mm d’eau depuis la floraison oule dernier traitement est atteint.

La rouille est peu fréquente en Picardie mais peut être observée sur les sols calcaires (champagne,….).

Les maladies telluriques sont fréquentes en Picardie.

L’aphanomyces est la plus connue et il n’y a pas de solution curative ou préventive hormis le délai de retour. En cas de doute, un test de détection préalable au semis est largement recommandé.

 

 

Protection insecticide

Il y a deux périodes de risques :

– du stade levée à 5 étages de feuilles. Durant cette période, surveiller les thrips puis les sitones, et n’intervenir que lorsque les seuils de nuisibilité sont atteints (thrips : 2 pour 10 pieds, sitones : 10 encoches par étage foliaire).

– du stade 8 étages de feuilles jusqu’au stade gousses plates des derniers étages :

Surveiller les pucerons et les tordeuses. Ne déclencher une intervention que si les seuils sont atteints : 30 pucerons par pied avant floraison puis 10 par pied jusqu’à premières gousse plates.

Pour les tordeuses : 400 captures cumulées par piège en alimentation animale, 100 en alimentation humaine et 50 en multiplication.

Les auxiliaires : coccinelles, syrphes, chrysopes, carabes, doivent être aussi surveillés car ce sont souvent les meilleurs outils de contrôle des pucerons.

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